« Les chaises sont empilées, le matériel est chargé, les stands sont repliés, les barrières regroupées… la fête est terminée. C’est passé vite, trop vite après tous ces mois de préparation, d’idées, de recherches, d’imprévus…

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cadrage ou encadrement !C’est passé vite mais c’était bien ! Le soleil, que nous avions bien sûr convié, s’est finalement montré et, chose essentielle, plus de 120 personnes ont répondu à notre invitation : des jeunes investis ou non en équipe, des plus âgés qui ont pu témoigner de leurs engagements, évoquer des souvenirs, se retrouver, échanger… Ensemble, nous avons pu mesurer le changement radical du monde rural depuis 90 ans, l’évolution du mouvement qui en a découlé, mais aussi la permanence du sens de l’engagement qui a poussé toutes ces générations à agir pour un monde plus juste et plus fraternel. Pour la célébration eucharistique, les jeunes avait choisi cet évangile de Matthieu où Jésus nous appelle à être « sel de la terre » et « lumière du monde » : sel pour déployer toute la saveur de la vie, lumière pour éclairer l’horizon de notre espérance d’un Royaume que Dieu nous envoie bâtir avec lui. Cette lumière, ce jour-là, c’était celle des bougies que nous avions  allumées dans l’après midi en chantant le traditionnel « bon anniversaire ». Bougies que nous n’avons pas soufflées pour garder vive la clarté, parce que le MRJC, comme la JAC avant lui, porte cette conviction que c’est au cœur de la vie concrète des personnes que se révèle la présence de Jésus, que le Royaume de Dieu,  déjà à l’œuvre au présent de nos vies, est aussi à construire de mains d’hommes et de femmes et que ces mains, pour peu qu’on y mette le meilleur de nous mêmes, peuvent porter la lumière du monde.»

Florence Fourré avec l’équipe du MRJC44
Source : ELA n°95 – juillet 2019