Brève présentation du diocèse de Nantes

Saint Clair (Cathédrale de Nantes)L’évangélisation est venue par la Loire. Saint Clair est le fondateur du diocèse au 3ème siècle. On situe la date du martyre des saints Donatien et Rogatien (“les Enfants Nantais”) au début du 4e siècle. Les deux premières églises chrétiennes ont été élevées sur les tombes des saints martyrs et de saint Similien, qui est le troisième évêque dans la liste épiscopale.

Saint-Félix (Cathédrale de Nantes)Le grand évêque du diocèse est saint Félix (549-582) à qui l’on doit la consécration de la cathédrale dédiée aux saints apôtres Pierre et Paul, c’est une œuvre de construction en même temps que de défense de la ville dont il est pratiquement le seul magistrat.

Un bond dans le temps, et voilà qu’au milieu des grands tourments des guerres de religion, l’Edit de Nantes est signé en 1598. C’est une fierté et une responsabilité pour tous les dialogues de notre temps.

Plus tard, la prédication de saint Louis-Marie Grignon de Montfort et l’apostolat de nombreuses congrégations religieuses ont fortement marqué notre Eglise par leur action éducative et leur présence aux malades et aux plus pauvres. Après les douloureuses épreuves de la 2e  guerre mondiale, et notamment les bombardements de Nantes et de Saint Nazaire, les catholiques ont œuvré courageusement pour le bien commun, par le développement de l’enseignement catholique, qui scolarise aujourd’hui près de 103 000  jeunes dans le département (soit 40% des élèves).

Après le jubilé de l’an 2000, le remodelage pastoral a conduit le diocèse à un approfondissement spirituel et pastoral et à de nouvelles collaborations, sur les territoires des douze zones pastorales, cinq zones pour l’agglomération nantaise et sept pour l’espace rural et maritime. Actuellement, le diocèse compte 71 paroisses 256 prêtres (dont 146 en activité), 72 diacres permanents et le séminaire inter diocésain des Pays de la Loire (depuis les années 2000 il accueille en plus les séminaristes des îles de l’Océan Indien : Les Seychelles, les Comores, l’Ile Maurice, l’Ile Rodrigues et la Réunion).

Mgr Jean-Paul James, évêque depuis octobre 2009, a succédé à Mgr Soubrier. En juin 2017, un grand rassemblement « JEM : Journées eucharistiques missionnaires » a fixé le cap sur la jeunesse. En avril 2018, il a publié une lettre ouverte aux prêtres sur la fraternité.

Le mardi 11 août 2020, le pape François a nommé Mgr Laurent Percerou, évêque de Nantes suite au transfert de Mgr Jean-Paul James au siège de Bordeaux. Mgr Percerou était alors évêque de Moulins (département de l’Allier) et ce depuis le 14 février 2013. Son installation a eu lieu le dimanche 20 septembre 2020 sur le Parvis de la Cathédrale de Nantes, celle-ci ayant subi un incendie le 18 juillet de cette même année.

De nombreux chrétiens sont engagés pour venir en aide aux personnes en grande fragilité (précaires,  ou migrants) dans des associations, mouvements et services d’Église. Des paroisses  accueillent  des familles migrantes avec des équipes de bénévoles, en lien avec d’autres associations et les services sociaux des communes.

Le diocèse est aussi visible grâce à différents lieux « phares » : La nouvelle Maison diocésaine saint-Clair inaugurée fin août 2016, implantée dans un quartier étudiant, elle rend l’Eglise diocésaine proche du monde des jeunes. Cette maison renforce aussi les liens entre les mouvements et les services qu’elle héberge. D’autre part, le Passage Sainte-Croix à Nantes et le Parvis à Saint-Nazaire  sont des lieux d’échanges entre culture et spiritualité au cœur du monde actuel.

Histoire du diocèse de Nantes par Marcel Launay

L’antiquité chrétienne

C’est dans la capitale des Namnètes que les premiers missionnaires chrétiens, venus par la Loire, s’établirent sans qu’il soit possible de faire remonter au-delà du IIIème siècle leur implantation. Il est probable, qu’ici comme ailleurs des marchands d’origines orientales aient apporté la nouvelle foi. Les deux premiers chrétiens connus sont Donatien et Rogatien martyrisés sous le règne de Dioclétien peut-être entre 286 et 294. L’évangélisation ne prend vraiment son départ qu’au siècle suivant. Deux apôtres de la Gaule vont jouer un rôle important. Le sud de la Loire dépendant alors du diocèse de Poitiers, est évangélisé par Saint Hilaire entre 340 et 367. Disciple d’Hilaire, fondateur du monastère de Ligugé, Martin, qui fut de 372 à 397 évêque de Tours, a aussi joué un rôle décisif dans la conversion des campagnes. De nos deux premiers évêques, Clair et Enirus dont l’existence est attestée nous ne savons rien. Par contre, Similien ayant vécu dans la seconde moitié du IVème siècle a joui d’une grande renommée. Il fut enterré sur un coteau de la rive droite de l’Erdre et au VIème siècle on y élèvera une basilique. Dès cette époque et au siècle suivant, les évêques de Nantes participent aux conciles de la province de Tours.

Le haut Moyen Age

Massacre de saint Gohard (Cathédrale de Nantes)Les progrès décisifs dans l’évangélisation apparaissent à l’époque mérovingienne, ainsi avec l’évêque Félix (549-582), célèbre pour la construction de sa cathédrale chantée par le poète Venance Fortunat. A la même époque, Martin fonde le monastère de Vertou et évangélise le sud Loire et des ermites comme Benoît de Massérac, Friard, Secondel et Vital sont également célèbres. L’évêque Pasquier occupe le siège épiscopal dans le dernier tiers du VIIème siècle de 670 à 706 et un moine, Hermeland, venu de l’abbaye de Jumièges, installe son ermitage dans l’ile d’Indret. Au début du VIIIème siècle, on peut considérer que la construction du diocèse est achevée. L’époque carolingienne qui suit est celle de fondation de nouveaux monastères comme celui de Saint-Médard de Doulon ou le prieuré Saint-Jacques de Pirmil. Apparaissent une soixantaine de nouvelles paroisses. Mais c’est aussi le début des invasions normandes qui dévastent l’embouchure de la Loire. En 843, l’évêque Gohard est massacré avec tout son clergé dans la cathédrale. C’est avec le prince Alain Barbe Torte, un breton, que la paix revient sur la région de Nantes en 937. Les limites du diocèse sont repoussées au sud de la Loire et en 1050 sont définitivement fixées. Mais les invasions normandes ont eu de graves conséquences et tout est à reconstruire dans cette partie du duché de Bretagne.

Le Moyen Age

Au XIème siècle, le diocèse est le premier évêché breton touché par la réforme grégorienne alors qu’il y a confusion entre les pouvoirs temporel et spirituel et l’établissement de véritables dynasties épiscopales. En 1049, l’évêque Budic est déposé et le pape nomme l’abbé de Saint-Paul hors-les-murs à Rome, Airard, pour lutter contre l’usurpation par des laïcs des revenus ecclésiastiques. Au XIIème siècle, l’évêque Benoît lance le grand chantier de la construction de la cathédrale romane. Son successeur, Brice, s’attarde à la réforme du clergé et à la reconstruction du patrimoine de l’Eglise nantaise, mais il se heurte à la résistance des seigneurs laïques. Faute de pouvoir compter sur la faible autorité ducale, il fait appel au roi de France Louis VI en 1123. Avec Bernard d’Escoublac, lui-même ancien moine cistercien, c’est la grande époque des fondations de nouveaux monastères : six abbayes naissent en un siècle dont trois abbayes cisterciennes (Melleray, Buzay et Villeneuve). A Nantes, le chapitre cathédrale est définitivement mis en place et le diocèse est organisé en trois doyennés : pays de Retz, la Mée et Nantes.

Le XIIIème siècle est marqué par un interminable conflit entre le pouvoir ducal et le pouvoir épiscopal. Cependant, on constate durant cette période un relèvement du niveau du clergé et un encadrement spirituel et moral plus exigeant des laïcs. Apparaissent également de nouveaux ordres mendiants, Cordeliers (franciscains), Jacobins (dominicains) qui vont être des soutiens actifs à l’action épiscopale. Au cours du siècle et demi qui va de la guerre de succession de Bretagne (1340-1381) à la mort du duc François II (1488) le diocèse subit plus ou moins fortement les contre coups des crises qui secouent l’occident. Cependant, les évêques issus de familles prestigieuses de Bretagne comme Henri le Barbu ou Jean de Malestroit ont une action bénéfique avec la rédaction des statuts synodaux et la mise sen place d’une officialité, structures ecclésiastiques efficaces. C’est en 1424 qu’est lancé le chantier de la cathédrale gothique et en 1462, le duc François II obtient du pape la bulle de fondation de l’université. Se multiplient également dans le peuple chrétien les confréries de dévotions, de charité ou de pénitence. La fin de l’époque médiévale est ainsi marquée par l’implantation à Nantes d’autres ordres religieux : carmes, chartreux, clarisses, capucins, missionnaires de Saint François de Paule ou carmélites aux Couëts par la bienheureuse Françoise d’Amboise en 1437.

L’époque moderne

En 1532, la Bretagne est rattachée à la France. Le diocèse, l’un des plus vastes du duché est divisé en « climats » (outre-Loire, Nantes et Guérande) et comprend alors 242 paroisses. Outre le chapitre cathédral, le diocèse a trois collégiales à Nantes, Clisson et Guérande. Mais c’est aussi le début de l’implantation du calvinisme. L’évêque, Philippe du Bec (1566-1598), qui a assisté au Concile de Trente, tente de préserver le diocèse de l’hérésie mais il doit composer avec la Ligue et son chef, le duc de Mercœur. Les grandes familles, comme les Rohan, sympathisent avec la Réforme et des communautés protestantes s’implantent à Blain, Vieillevigne, Le Croisic, etc. Après 1563 s’amorce un lent déclin de celles-ci, l’ensemble des fidèles demeurant attaché au catholicisme. En 1598 Henri IV vient en personne signer l’Edit de Nantes qui met fin aux guerres de religion. L’application du Concile de Trente (1545-1563) fut lente et inégale. Les évêques comme Charles de Bourgneuf (1598-1617) sont soucieux de la réforme avec leurs visites pastorales. En 1615 est publié un propre des saints nantais. Philippe Cospéan (1621­1635) fait appel à d’autres ordres religieux comme les oratoriens, qui établissent un collège à Nantes, les carmélites et les bénédictines du calvaire. Gabriel de Beauvau, crée en 1638 un séminaire qu’il confie aux sulpiciens et Gilles de Beauvau se préoccupe d’unifier l’enseignement du catéchisme avec un manuel rédigé par l’abbé de la Noë- Mesnard, mais il doit faire face aux débuts de la crise janséniste. On constate alors une pastorale plus efficace avec un clergé mieux formé dans l’esprit de l’Ecole Française de spiritualité. Le rôle des pieux laïcs est également à signaler avec celui des familles comme celle des Gondi. C’est la grande époque des fondations des communautés religieuses, comme les ursulines ou les jésuites en 1664. On assiste au développement des missions paroissiales, celles du Père de Montfort, des confréries pieuses, des pèlerinages aux sanctuaires mariaux. La contre-réforme catholique produit ses effets avec une pratique dominicale chez les fidèles presque unanime. Au XVIIIème siècle, malgré le développement d’un certain esprit philosophique dans la bourgeoisie nantaise, le diocèse fait toujours preuve d’une grande vitalité avec des évêques actifs comme Mgr de Frétât de Sarra (1775-1783).

La Révolution et l’époque concordataire

En 1790 Mgr de La Laurencie s’oppose à la Constitution civile du clergé et quitte le diocèse. Le clergé nantais se divise alors entre jureurs (environ 25 %) et réfractaires. Les décrets de la Constituante en 1790 et de la Législative en 1792 mettent fin aux ordres religieux et leurs biens sont vendus comme biens nationaux. Les réfractaires sont condamnés à l’exil ou à la clandestinité où certains continueront à exercer leur ministère au péril de leur vie. En 1791 est élu évêque constitutionnel Julien Minée qui ensuite renoncera à la prêtrise. Avec le déchristianisation de l’An II, le patrimoine religieux est mis à mal et le diocèse est également touché par les conséquences des guerres de Vendée. A la fin de l’année 1792, le représentant en mission, Carrier avait procédé aux tristes et célèbres noyades de Nantes. Durant toute la période révolutionnaire s’est cependant maintenu un culte clandestin qui a permis de maintenir un sentiment religieux dans la majorité de la population.

Le régime concordataire établi par Bonaparte en 1801 va lier l’Eglise et l’Etat jusqu’en 1905. Cette situation va permettre la reconstruction de la chrétienté nantaise. Le nouvel évêque, Mgr Duvoisin inaugure les applications du Concordat en s’appuyant sur un clergé où se côtoient prêtres jureurs et réfractaires. Il rétablit un grand séminaire et un petit séminaire. Les congrégations religieuses qui pourtant ne sont pas reconnues officiellement réapparaissent progressivement tandis que de nouvelles, en particulier enseignantes, apparaissent comme les sœurs du Père Deshaye à Saint-Gildas des Bois. Durant tout le siècle, les évêques comme Mgr Jaquemet (1849-1869) et Mgr Fournier (1870-1877) encouragent la reconstruction des églises. On commence aussi de nouveaux travaux à la cathédrale dont le chœur est achevé en 1891. La pratique religieuse est quasi-unanime dans les campagnes avec des paroisses revivifiées par les missions et des visites pastorales. Cependant on note déjà la faiblesse des grandes villes où le monde ouvrier se détache progressivement de l’Eglise. La seconde partie du siècle est marquée par les conséquences de la question romaine (1860-1870) et à partir de 1880 la politique anticléricale de la même république. Les lois scolaires et la lutte contre les congrégations rencontrent une vive opposition où se mêlent politique et religion. A la fin du siècle le diocèse de Nantes est toujours une terre chrétienne avec de nombreuses vocations mais aussi avec des œuvres caritatives ou de piété.

Le XXème siècle

Au début du siècle la république radicale va s’opposer à l’Eglise avec en 1901 la loi sur les associations et les années suivantes, avec le ministère Combes, les mesures concernant les congrégations contraintes de se séculariser ou de s’exiler. La loi de Séparation de 1905 sous l’épiscopat de Mgr Rouard (1896-1914) marque un tournant capital concernant les rapports Eglise-Etat et l’impossible ralliement des catholiques à la République pourtant amorcé à la fin du siècle précédent et malgré la volonté d’apaisement de l’évêque. La tension est culminante avec les Inventaires en 1906. Le divorce perdurera jusqu’au début de la Grande guerre et l’arrivée de Mgr Le Fer de la Motte (1914-1936). Le conflit va toucher le clergé puisque l’on compte 72 prêtres et séminaristes disparus soit 13 % des clercs mobilisés. Par la suite, la grande préoccupation de l’épiscopat sera celle du développement de l’enseignement catholique particulièrement dans le primaire. La politique de Cartel des gauches entre 1925 et 1926 avec ses tentatives d’imposer des mesures anticléricales va entraîner une nouvelle mobilisation des catholiques. Les dernières années de l’épiscopat sont marquées par la condamnation de l’Action française en 1926 dont l’évêque était très proche comme une partie de son clergé. Son successeur Mgr Villepelet (1936-1966) est nommé justement pour dépolitiser le diocèse. Homme de grande culture, comme son prédécesseur il est très attaché à l’enseignement catholique qui est florissant, mais il s’entoure de vicaires généraux qui le sensibilisent au rôle de l’Action catholique prônée par Pie XI, en particulier avec les mouvements de paroisse comme la J.A.C. ou la J.O.C.. Durant la Seconde guerre mondiale, comme ses confrères dans l’épiscopat, sa position est celle d’un loyalisme sans inféodalisation au régime de Vichy et il se refuse à toute collaboration avec l’occupant. Il est très présent auprès des populations notamment lors des bombardements de Nantes en 1943.

Après la guerre on assiste à la mise en place de nouveaux centres religieux à Saint-Nazaire et dans la périphérie nantaise avec des églises dans une architecture renouvelée. L’encadrement des fidèles est toujours favorisé avec un clergé encore abondant. Les mouvements de l’Action catholique sont toujours actifs comme la J.O.C.. De nouvelles mutations pour mobiliser les forces vives du diocèse ont encore lieu avec les grandes missions de Nantes et de Saint-Nazaire en 1958. Au moment du concile, le diocèse a déjà changé de visage avec les transformations socio-économiques qui touchent le monde rural et l’industrie, le développement du secteur tertiaire et le rétablissement de l’université. L’épiscopat de Mgr Vial (1966-1982) est marqué par la recomposition du champ religieux et la crise qui suit le concile. Progressivement les petits séminaires ferment et les vocations chutent En 1976, il n’y aura aucune ordination. Cette nouvelle situation explique la nécessité d’une révision des cadres pastoraux avec des paroisses sans curé résident. On assiste parallèlement à une baisse progressive de la pratique mais ceci n’empêche pas une attention particulière portée à l’Action catholique et au monde ouvrier, ce qui amènera l’évêque à des prises de positions contestées en 1968. Mgr Marcus (1982-1996) se trouve confronté à de nouveaux défis, ceux de la nouvelle évangélisation avec des moyens limités. Cependant le diocèse compte 22 diacres permanents en 1996. On assiste à un redéploiement des équipes paroissiales et une prise de responsabilité des laïcs au niveau diocésain ou paroissial.

Au printemps 1996 monseigneur Marcus devient archevêque de Toulouse. Le père Bernard Charrier administre le diocèse. Le 10 octobre, nous apprenons la nomination de monseigneur Georges Soubrier comme évêque de Nantes. Celui-ci prend possession canonique du diocèse le 2 novembre. Il est accueilli à la cathédrale le 24 novembre.

Deux évènements marquent son épiscopat. C’est d’abord la célébration du jubilé de l’an 2000. Dès le début de l’année, les paroisses, les congrégations religieuses, les mouvements sont invités à écrire les Actes des Chrétiens d’aujourd’hui. Un ouvrage rassemblera les principales contributions. Le 11 juin, fête de la Pentecôte, près de 20 000 personnes se rassemblent à la Beaujoire autour de l’évêque : baptêmes et confirmations d’adultes marquent l’évènement. C’est ensuite, dans la foulée, la réflexion diocésaine sur le remodelage des paroisses. Cette recherche aboutit à la création de quarante-quatre paroisses le 7 juin 2003. Dix autres seront pareillement érigées le 29 mai 2004. Et ce mouvement se poursuit jusqu’à l’épiscopat de monseigneur James. Le 9 juin 2009, en la fête de Pentecôte, un nouveau rassemblement diocésain sur l’esplanade du Petit Port marque la fin de l’épiscopat de monseigneur Soubrier à Nantes. Près de 300 adultes sont confirmés au cours de la célébration eucharistique.

A la mi-juillet 2009, nous apprenons la nomination de monseigneur Jean-Paul James, jusque-là évêque de Beauvais, Noyon et Senlis. Celui-ci prend possession canonique du diocèse le 1er octobre. La veille, monseigneur Soubrier, qui devient évêque émérite de Nantes, a rejoint la maison des prêtres de Saint Sulpice, à Issy-les-Moulineaux. Monseigneur James, dans la continuité de ses prédécesseurs impulse un fort élan missionnaire, faisant sienne l’expression du pape François : « Les chrétiens, des disciples missionnaires ». Il promeut en particulier la responsabilité des équipes d’animation paroissiales (EAP) qu’il rassemble au collège – lycée du Loquidy à Nantes, le 8 octobre 2016, une première dans l’histoire du diocèse.

Des « Journées Eucharistiques Missionnaires », les 24 et 25 juin 2017, ont rassemblées plus de personnes sur l’esplanade du petit port à Nantes. En avril 2018, Mgr James a produit une « Lettre ouverte sur la fraternité » particulièrement adressée aux prêtres du diocèse.

Ainsi l’histoire de notre diocèse continue à s’écrire.

 

Marcel Launay