Personnellement, je n’aime pas la foule, et je n’avais jamais mis les pieds dans un grand stade. Autant dire que la messe du Pape, au stade vélodrome de Marseille, je n’étais pas sûre de l’apprécier… Mais partie prenante de notre délégation nantaise, j’y étais. Or voilà, l’Esprit soufflait. 50 000 ? 60 000 personnes rassemblées ? Des enfants, des parents, des grands-parents, des jeunes, des toujours jeunes, des marseillais et des gens venus d’ailleurs : tous heureux d’être là, pour partager un moment fraternel et louer le Seigneur.

Je ne saurais vous décrire l’ambiance de liesse de cette assemblée, ni rendre compte de toute l’implication des équipes d’organisation et d’animation. Je retiens les chants et les acclamations d’une seule voix de ces dizaines de milliers de personnes, et l’élan du Saint-Père se levant au début de la célébration. Et surtout, son homélie (https://www.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2023/documents/20230923-marsiglia-omelia-messa.html).

A partir de l’évangile de la Visitation (Lc 1,39-45), il nous a enjoints au tressaillement devant la vie et devant le prochain. C’était une interrogation au plus intime pour chacun et chacune : est-ce que mon cœur tressaille encore ? Je nous souhaite à tous et toutes de répondre par l’affirmative. Mais si tel n’était pas le cas… il est encore temps ! La parabole des ouvriers de la dernière heure (Mt 20,1-16 : évangile de dimanche dernier) nous enseigne qu’il n’est jamais trop tard pour entrer dans la joie du Seigneur.

En ce samedi 23 septembre, c’est bien la joie de Jésus que nous fêtions, chantions et dansions dans le stade de Marseille.

Alléluia !

Annick Didelot
Coordinatrice permanente de la diaconie

 

La délégation nantaise dans la cité phocéenne
(@photos : Diocèse de Nantes)

Arrivée du pape François au Vélodrome

La ola dans les travées du stade