120 enfants, parents, amis et animateurs de l’Action catholique des enfants (ACE) ont participé le 28 avril 2019 à une balade littorale pour découvrir les trésors du front de mer de Saint-Nazaire. Le soleil n’était guère présent dans le ciel mais bien rayonnant dans les cœurs.

Dans un secteur géographique chaque fois différent, la balade départementale et familiale regroupe toutes les générations qui font vivre le mouvement. Pour cette 4e édition, sur une déambulation de cinq kilomètres, sept étapes attendaient petits et grands randonneurs. « Le parcours met en avant la solidarité présente dans l’histoire et le patrimoine de la ville de Saint-Nazaire », explique l’ACE. « Ce choix illustre la résolution “ Plus forts ensemble ” votée lors du conseil national des enfants pour exprimer l’amitié et la solidarité. »

Ainsi, en matinée, par groupes de dix, chacun a pu découvrir et même reproduire le monument commémorant l’arrivée des troupes américaines à partir de 1917. À l’autre bout du cheminement, c’est le monument de l’abolition de l’esclavage suggérant les membrures d’un navire négrier d’où émergent trois esclaves qui se libèrent. Entre histoire et réalité contemporaine, le thème maritime s’est poursuivi avec une vue sur les chantiers navals, non sans s’être arrêté sur le port, au local des marins bien aménagé et animé par l’association Marine Accueil Loire. Avec le CCFD Terre solidaire, tous ont joué au « bingo écolo » autour des déchets, de la nutrition et des déplacements, et un land’art a permis aux enfants de tracer sur la plage le logo de l’ACE et son thème d’année.

Le succès de la journée doit aussi aux partenariats. Outre le CCFD Terre solidaire qui a proposé des jeux actifs et créatifs l’après-midi, les jeunes de la JOC ont assuré le ravitaillement en cours de route, tandis que les adultes de l’ACO assuraient diverses tâches de soutien logistique. L’ACE a organisé cette année d’autres rendez-vous : la vie en club et une assemblée générale des enfants, une récollection pour les enfants et une autre pour les adultes qui les accompagnent, des formations, etc. Le tout en réponse au projet éducatif du mouvement qui repose sur le besoin des enfants de jouer, d’agir et de créer, leur capacité à prendre des responsabilités, leurs aspirations spirituelles, et la prise en compte de leur milieu de vie.

Benoit Noblet
article paru dans ELA n°94 – juin 2019