Mgr Laurent PERCEROU, évêque de Nantes
Devise épiscopale
Ut omnes unum sint « Afin que tous soient un » (Jean 17,21).
Biographie
Né le 11 septembre 1961 à Dreux (Eure et Loir). Il est ordonné prêtre le 14 juin 1992 pour le diocèse de Chartres. Mgr Laurent PERCEROU fut d’abord curé de paroisse dans le doyenné de la vallée de l’Eure (1993-2003), responsable du service diocésain des vocations (1995-2007) et vicaire général du diocèse de Chartres (2003-2013).
Aumônier des Scouts et Guides de France entre 2003 et 2013, il fut responsable de la formation au ministère presbytéral (2004-2011), administrateur diocésain du diocèse de Chartres, prêtre référent du lycée Notre Dame à Chartres et prêtre accompagnateur de l’ACO et de la mission ouvrière (2005 à 2011). Mgr PERCEROU a été conseiller spirituel de secteur des Equipes Notre Dame (2008- 2013), prêtre accompagnateur du service diocésain de la catéchèse de (2009-2013) et curé de la paroisse Saint-Guildin (2011- 2013).
Il est nommé évêque de Moulins le 14 février 2013 par le pape Benoît XVI, et reçoit la consécration épiscopale le 14 avril suivant des mains de Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont.
Nommé évêque de Nantes le 11 août 2020 par le pape François, il prend ses fonctions lors de la messe d’installation du 20 septembre suivant, qui se déroule place Saint-Pierre, sur le parvis de la cathédrale de Nantes, en raison de l’incendie qui a touché l’édifice le 18 juillet 2020.
Responsabilité nationale
Mgr Percerou est membre du Conseil de la solidarité et de la diaconie et évêque accompagnateur du CCFD – Terre Solidaire au sein de la Conférence des Évêques de France.
Secrétariat :
1 impasse Saint-Laurent
44000 Nantes
Tél : 0240476509
Courriel : secretariat.eveque@nantes.cef.fr
Éditoriaux
Homélies
Lettre pastorale / Messages
Dans les medias
- Le conseil de l'évêque
- Les prêtres
- Les séminaristes
- Les diacres
- Les consacrés
- Les auxiliaires de l'apostolat
- Les LEME
Le conseil de l’évêque
Pour vivre cette fonction d’évêque, Mgr PERCEROU est entouré de conseillers avec deux conseils, le Conseil épiscopal et le Conseil des délégués épiscopaux.
Le Conseil épiscopal
Il est le Conseil privé de l’évêque et a plutôt un rôle pastoral. Le Conseil épiscopal réfléchit aux impulsions pastorales à donner au diocèse, prévoit les nominations des prêtres et des diacres, se préoccupe des services diocésains et des mouvements, envisage les missions à confier aux laïcs, règle les divers problèmes qui ne manquent pas… Il est amené à collaborer de manière étroite avec les autres conseils (conseil des doyens, conseil presbytéral, conseil diocésain pour les affaires économiques…) dont il tient compte des travaux et à qui il peut confier des sujets de réflexion. Par la diversité des points de vue, le Conseil Épiscopal aide l’évêque à prendre du recul pour analyser les situations avec sérénité et mieux discerner les choix à opérer et les décisions à prendre.
Il accueille, en plus des pères François RENAUD et Sébastien de GROULARD, vicaires généraux et de la déléguée générale Mme Françoise COQUEREAU : les pères Jérôme CHEREAU et Loïc LE HUEN, Mme Véronique DELBENDE et M. Xavier de MASSOL, diacre.
Il se réunit un vendredi sur deux. L’équipe épiscopale, composée de l’évêque, des vicaires généraux et de la déléguée générale, se réunit le vendredi en alternance avec le Conseil épiscopal.
Le Conseil des délégués épiscopaux
Les délégués épiscopaux accompagnent, au nom de l’évêque, les grands secteurs pastoraux du diocèse. Ils se réunissent avec l’évêque et les vicaires généraux 5 fois dans l’année pour partager ensemble leurs préoccupations et s’informer mutuellement de la vie des services diocésains qu’ils accompagnent. Ils apportent leur discernement sur les projets pastoraux du diocèse, de manière à éclairer l’évêque et à en être les ambassadeurs sur leurs lieux de mission. Il est composé de :
- M. Olivier RABILLOUD, diacre permnanet, délégué épiscopal pour la diaconie,
- Mme Mathilde FINOT, déléguée épiscopale pour l’initiation et la formation chrétienne,
- M. Frédéric DELEMAZURE, délégué épiscopal pour l’Enseignement Catholique,
- Mme Joanne FULTON, déléguée épiscopale pour la pastorale de la santé,
- Père Serge LERAY, délégué épiscopal pour la vie consacrée,
- M. Christian CLAVIER, délégué épiscopal pour les mouvements et associations de fidèles,
- M. Yves PITTARD, délégué épiscopal pour le dialogue, la culture et la société,
- Père Raphaël SANTAGOSTINI, délégué épiscopal pour la jeunesse.
Vicaires généraux
Père François RENAUD, vicaire général
Il est chargé des zones pastorales Nantes-Est, Nantes-Ouest, Nantes-Sud, St Nazaire-Brière, Pays de Retz et Vignoble.
Père Sébastien de GROULARD, vicaire général
Il est chargé des zones pastorales Nantes-Centre, Nantes-Nord, Sillon, Presqu’ile guérandaise, Châteaubriant et Erdre/Loire.
Déléguée générale
Mme Françoise COQUEREAU, déléguée générale
Elle est chargée d’évaluer l’organisation des différents pôles pastoraux du diocèse, d’accompagner la Mission Saint-Clair et d’encourager les initiatives qui s’inscrivent dans la dynamique de la conversion pastorale chère au Pape François.
Avec les vicaires généraux, elle assure le suivi de pôles pastoraux et de leurs acteurs et prend en charge certains dossiers administratifs suivis par eux ou par l’évêque.
Les prêtres du diocèse de Nantes
Au jour de l’ordination, tous les prêtres présents viennent imposer les mains sur la tête du futur prêtre. C’est pour lui un signe fort qui manifeste combien il entre, en lien avec son évêque, dans un corps, une fraternité : le presbyterium de son diocèse. Le Concile Vatican II précise : « Du fait de leur ordination, qui les a fait entrer dans l’ordre du presbytérat, les prêtres sont tous intimement liés entre eux par la fraternité sacramentelle… ».
Les prêtres du diocèse de Nantes sont bien sûr fort divers : diversité des âges, des lieux d’origine, des milieux de vie, diversité des formations, des charismes et des sensibilités… Il y a, en effet, mille manières d’être prêtres diocésains ! Mais les 370 prêtres nantais ont des points communs : appelés par le Pasteur des pasteurs à marcher à sa suite, ils ont partie liée avec un peuple au service duquel ils donnent toute leur vie et dont ils partagent l’histoire. L’annonce de l’Evangile requiert que l’Eglise et leur ministère prennent corps dans toute la diversité humaine du département de Loire-Atlantique. Les prêtres du diocèse de Nantes en communion avec Mgr Laurent Percerou, leur évêque, en lien aussi avec les diacres, les consacrés et les laïcs engagés dans la mission, sont au service de tous comme ministres de la Parole de Dieu et des sacrements, comme pasteurs des communautés vers lesquelles ils sont envoyés.
Par la richesse de leur diversité et de la grâce reçue, ils rendent l’Eglise capable de rejoindre tout l’homme et tous les hommes. Ils stimulent dans les communautés l’Esprit apostolique. Ils sont les ministres de la communion ecclésiale. Leur célibat prend sens comme un signe de la « charité pastorale » du Seigneur lui-même. Ils veulent être, « à cause de Jésus », les serviteurs de la joie de croire.
Formation des prêtres : Séminaire Saint-Jean de Nantes
La Maison du Bon Pasteur, résidence des prêtres âgés
Les séminaristes
En cette année 2021-2022, le séminaire des Pays-de-la-Loire se compose de 39 séminaristes dont 10 nouveaux. 6 séminaristes sont en stage de fin de premier cycle et 33 sont résidents au 18 rue de la gourmette à Nantes.
L’équipe du conseil des pères se trouve renforcée par la venue du père Louis-Marie de LINAGE, prêtre du diocèse de Luçon qui termine une licence canonique en anthropologie théologique en lien avec l’université pontificale du Teresianum. Le conseil est donc composé de six prêtres : le père Roger BILLY (spiritain,) le père Marie-Joseph SEILLER (diocèse de Luçon), le père Aymeric de BOUARD ( diocèse d’Angers), le père Guillaume DANNO (diocèse de Nantes), le père Denis BOURGET Recteur ( diocèse de Nantes) et le dernier arrivé le père Louis-Marie de LINAGE (Luçon).
Pour soutenir le conseil dans sa mission, Mme Anne-Astrid BEAUNE a été embauchée comme assistante administrative depuis le mois de septembre. Nous sommes tous heureux de l’accuellir au sein de la vie du séminaire.
Au départ, comment approfondir un appel intérieur ?
Le jeune qui s’interroge sur une possible vocation sacerdotale est invité à entrer en contact avec le Service diocésain des Vocations de son diocèse pour mener une première réflexion. Puis, une année de fondation spirituelle peut lui être proposée, par exemple à la Maison Charles de Foucauld, située dans le diocèse Rennes.
Quel est, dans les grandes lignes, le parcours au séminaire ?
1ère étape – Une générosité à éclairer, des choix à fonder
Durant les années 1 et 2, les candidats suivent des cours au séminaire du lundi au vendredi ou samedi. Ils sont en paroisse, un week-end sur deux, puis, pour certains, vivent un temps de coopération, de travail ou d’études. Ils vivent cela dans le cadre des Groupes de Formation Universitaires (GFU). Au terme de cette étape à lieu l’admission parmi les candidats au presbytérat.
2ème étape – Des compétences à développer pour le ministère de prêtre
Les années 3 et 4 se déroulent au Séminaire du lundi au vendredi, et en paroisse, tous les week-ends. A la fin de la 4ème année a lieu l’institution aux ministères de la Parole et de l’Eucharistie. En 5ème année, la présence en paroisses débute dès le jeudi soir. A la fin de cette 5ème année a lieu l’ordination au ministère du Diacre.
3ème étape – Année diaconale : un ministère à exercer
Le jeune diacre passe deux semaines en paroisse, puis une semaine au séminaire. A la fin de l’année il est ordonné au ministère de Prêtre.
Il devient alors, dans une Église diocésaine, collaborateurs de l’évêque, avec les autres prêtres, pour que l’Évangile soit annoncé à tous les hommes.
Le diaconat permanent en Loire-Atlantique
Les diacres permanents sont 64 sur le diocèse de Nantes. Beaucoup d’entre eux ont 70 ans et plus car c’est depuis 37 ans que les évêques de notre diocèse ordonnent des diacres permanents. Ce n’est pas pour faire face à la diminution du nombre des prêtres ou avoir des « super laïcs ». Le plus souvent mariés et pères de famille, ils vivent comme diacres, auprès de leur famille, dans leur vie professionnelle et leurs engagements dans la société.
es diacres permanents sont signe du Christ serviteur, immergés dans le monde où ils essaient de vivre l’Évangile en se préoccupant des plus démunis. Ainsi, sur le diocèse, ils sont
plus de 50 % à avoir une mission dans le domaine de la solidarité. Présence d’Église dans le monde, ils sont aussi présence du monde dans l’Église au pied de l’autel ou lorsqu’ils font une homélie, célèbre un mariage ou un baptême. Et leurs épouses sont souvent un précieux soutien dans ce qu’ils sont !
Pierre COLAS
ELA n°87 – Novembre 2018
Mission d’un diacre permanent
« Diacre » signifie « serviteur » en grec. On précise diacre « permanent » pour faire la distinction avec le diacre qui va devenir prêtre. Le diacre permanent peut donc être célibataire ou marié.
C’est un chrétien ayant reçu par l’imposition des mains de l’évêque, l’ordination sacramentelle. Cette très ancienne forme d’engagement au service de l’Eglise, coopérant dès l’origine au ministère apostolique de l’évêque (Evêque, prêtre, diacre) a été restaurée sous sa forme permanente par le Concile Vatican II.
Au service de l’Église locale (c’est l’étymologie du terme diaconat), les diacres permanents sont pour la plupart, mariés et exercent une profession. Ils ont, dans l’organisation pastorale de l’Église diocésaine, une mission particulière confiée par l’évêque.
On ne peut bien comprendre le diaconat qu’en s’appuyant sur sa dimension sacramentelle. Comme les prêtres et les évêques, les diacres reçoivent le sacrement de l’Ordre.
Le ministère diaconal comporte trois dimensions inséparables, on parle de triple diaconie : celles de la Parole, de la Liturgie et celle de la Charité.
Comme le prêtre, le diacre est rattaché à un diocèse. Il reçoit sa mission directement de son évêque, pour aider celui-ci dans sa charge, au service de l’Église particulière qu’est le diocèse. Il lui promet obéissance lors de son ordination.
Source : Comité National du Diaconat
Qui peut devenir diacre?
Pour devenir diacre permanent, il faut être un homme, baptisé, confirmé, avoir 25 ans révolus pour un célibataire qui s’engage à le rester, avoir 35 ans, être marié depuis 10 ans et avoir l’accord de son épouse pour un homme marié. Actuellement, dans notre diocèse tous les diacres sont des hommes mariés, pères de famille. Plusieurs sont veufs. Sont interpellés en vue du diaconat des hommes qui appartiennent aux différentes catégories socioprofessionnelles et associatives, qui ont des engagements divers dans l’Église et la société. Dans le diocèse, il n’y a pas d’ordination diaconale au?delà de 60 ans.
Claude Bertrand, premier diacre du diocèse de Nantes
Claude BERTRAND est décédé au Bon Pasteur le dimanche 2 janvier 2022.
Claude fut ordonné le 4 octobre 1981 en l’église Notre-Dame-de-Toutes-Joies par Mgr Vial, alors Evêque de Nantes. Ce fut un événement d’Eglise important qui a marqué les chrétiens de ce temps. Malgré la remise en vigueur de ce ministère par le Concile Vatican Il, la nouvelle était peu répandue. La région apostolique de l’Ouest comptait 12 diocèses, Claude a été le 4ème ordonné. Grand amoureux de l’église, il fut un vrai pionnier pour instaurer le diaconat permanent en Loire- Atlantique. La tâche était rude parfois mais il ne se décourageait pas, un appel intérieur se précisant en lui, des signes discrets lui étant exprimés, côté famille, paroisse, lieu de travail le confortaient dans cette voie. En 1977 il reçut l’aval de l’Evêque pour aller rejoindre les quelques unités déjà ordonnées ou en préparation qui se réunissaient à Rennes.
Ayant été le premier, j’ai obligatoirement été la première femme à répondre « oui » à la demande formulée par Monseigneur et ce, dans la joie et la foi. Cette foi, il fallait qu’elle soit profonde car c’était malgré tout une grande aventure. L’on se sentait bien petits disant au Seigneur : pourquoi nous
Une mission riche fut confiée à ce premier diacre permanent du diocèse. Hélas, à la Pentecôte 2008 quelques soucis de santé l’ont un peu ébranlé, sans incidence majeure. Mais en 2013-2014 de mauvaises chutes, une en particulier nécessita une lourde opération et forte anesthésie qui contribua à lui déstabiliser le mental. Peu à peu son état s’est dégradé ! Depuis 4 ans bientôt, il est en fauteuil roulant, ne s’exprime pour ainsi dire plus. Ne capte que peu choses. Le diaconat est loin derrière lui. Professeur de français durant 40 ans. Quand on l’a connu avec ses compétences, son charisme, sa profondeur, son enseignement tant sur le plan professoral que diaconal, l’épreuve est lourde, il est très difficile d’accepter que du jour au lendemain tout se soit interrompu ! Les étoles magnifiquement brodées par une religieuse amie sont une présence forte, un signe encore visible de tout ce qu’il a su donner, partager, rayonner durant près de 35 ans. Grand mélomane entre autres, il trouvait force et soutien en écoutant de grandes œuvres musicales, spécialement les « Requiems ».
Beaucoup de personnes qui se souviennent de lui, certaines ayant bénéficié de ses services, de son écoute, de ses conseils pourront le porter dans la prière, offrir cette souffrance et rendre grâce pour tout ce qui fut vécu avec grande conviction et sens du discernement.
Cette communion de cœur et d’esprit peut apporter aussi une aide précieuse pour moi-même, sa femme, Jacqueline. Chaque jour il faut trouver l’aide morale et physique pour l’accompagner et essayer de poursuivre encore la route ensemble ! Malgré ses handicaps nous avons fêté nos 60 ans de mariage « noces de diamant ». Je suis toujours motivée pour le garder près de moi le temps que ce sera possible ! Je tiens à lui faire vivre avec ses grandes limites un cœur à cœur dans l’affection indestructible et la prière que j’exprime à sa place au Seigneur, mais avec lui chaque jour. Je me réfère à la liturgie des heures à laquelle il était très fidèle. Avec confiance et espérance, il était souvent mon soutien, j’essaie aujourd’hui de l’être pour lui, forte, en toute humilité devant Dieu.
Jacqueline Bertrand, son épouse.
Novembre 2018
Les consacrés
Le titre mérite une précision : Tous les baptisés sont consacrés. La liturgie du baptême l’affirme. Il y a plusieurs manières de vivre cette consécration baptismale : la vie dans le mariage, la vie de célibataire et la vie organisée autour des vœux ou des promesses de pauvreté, obéissance et chasteté.
Plus de mille personnes dans le diocèse de Nantes vivent leur consécration baptismale de cette manière :
- des moniales et des moines : les Carmélites, les Clarisses, les Visitandines,
- des religieuses et des religieux de vie apostolique : des communautés en rural ou dans les cités qui partagent la vie quotidienne de leurs voisins, des communautés au cœur d’institutions éducatives et d’aide à l’enfance, des communautés de retraités, porteuses de fécondités jamais démenties,
- des hommes et des femmes appartenant à des instituts séculiers, présents aux réalités humaines, dans la discrétion,
- des vierges consacrées, femmes en plein monde, signe du lien entre le Christ et l’Eglise.
C’est un véritable trésor pour notre Eglise diocésaine, trésor de proximité, de solidarité, d’accueil, de prière. Dans la page qui suit vous allez découvrir quelques aspects de ce trésor, mais rien ne peut remplacer un contact direct avec une communauté, avec une religieuse ou un religieux. N’hésitez pas à franchir le seuil. Et pourquoi pas, découvrez la dynamique des chrétiens associés à telle congrégation. Les communautés religieuses sont des puits et des sources. Elles peuvent étancher votre soif de vivre à plein. Venez et vous verrez
Père Serge Leray, délégué épiscopal à la Vie consacréeVoir la liste des communautés religieuses dans le diocèse de Nantes
Les auxiliaires de l’apostolat
Dans le diocèse de Nantes, des évêques successifs ont appelé et envoyé des femmes pour vivre comme auxiliaires de l’Apostolat, partageant les conditions de vie des hommes et des femmes de leur temps. L’auxiliaire de l’Apostolat est livrée sans réserve à Dieu, pour toute sa vie, dans une disponibilité totale, confiante en la fécondité du célibat, don reçu de Dieu.
Par l’appel de l’évêque, pasteur du peuple de Dieu qui est à Nantes, l’auxiliaire de l’Apostolat participe à sa mission apostolique. Elle a à cœur d’être un instrument de la communication de l’amour de Dieu au milieu du monde : dans sa vie professionnelle, dans ses engagements au sein de la société et de l’Eglise et dans toutes ses relations.
Pour demeurer apôtre dans l’ordinaire de sa vie de laïque, l’auxiliaire de l’Apostolat nourrit sa relation au Christ par l’Eucharistie, par la méditation de la Parole de Dieu et par l’oraison. Tout au long de sa vie, des moyens de formation adaptés à ses conditions de vie l’aident à approfondir sa foi au service de la mission apostolique confiée.
La présence et la mission de l’auxiliaire de l’Apostolat rappellent le rôle irremplaçable des laïcs chrétiens dans le monde.
« les laïcs sont appelés tout spécialement à assurer la présence et l’action de l’Eglise dans les lieux et les circonstances où elle ne peut devenir autrement que par eux le sel de la terre. En plus de cet apostolat, qui concerne tous les fidèles, les laïcs peuvent, en outre, de diverses manières, être appelés à coopérer plus immédiatement avec l’apostolat de la hiérarchie, à la façon de ces hommes et de ces femmes qui étaient des auxiliaires de l’apôtre Paul dans l’Evangile ». LG n°33
Depuis des décennies, des évêques des cinq continents appellent des femmes comme laïques ‘auxiliaires de l’Apostolat’.
Les Laïcs En Mission Ecclésiale
« Dans le diocèse de Nantes, certains laïcs sont appelés à assumer des fonctions particulièrement importantes au service de l’action pastorale. Ils pourront être nommés « Laïcs En Mission Ecclésiale » si leur service répond aux caractéristiques suivantes :
- une mission importante pour la vie de l’Église comportant une charge assez vaste,
- une durée définie,
- une vraie responsabilité demandant initiative et capacité de collaboration,
- une reconnaissance par l’évêque et l’Église diocésaine.
C’est la nomination signifiée par l’évêque qui constitue le « laïc en mission ecclésiale ». Elle est accompagnée d’une lettre de mission, signée par l’évêque, qui envoie les LEME dans un secteur précis du diocèse (paroisse, aumônerie, service diocésain…) pour qu’ils collaborent avec les prêtres et les diacres au service de la communauté ecclésiale et de sa mission dans le monde. » Derrière cet extrait du « Statut des LEME dans le diocèse de Nantes » se révèlent une multitude et une diversité de missions et de visages, à découvrir dans le dossier ci dessous paru dans la revue ELA n°112 de mars 2021.
Télécharger le dossier
revue_ELA112_mars2021_dossier-LEME