La confirmation pour ta vie !Jour 7 – L’envoi

Jour 7 – L’envoi

© PATRICK CADET/CMN Rosace, Sainte Chapelle, Paris

« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Mt 28, 19-20

Le Seigneur nous appelle à être ses disciples, et à annoncer son Amour infini au monde !

Ce qui est incroyable, c’est qu’il n’attend pas que nous soyons parfaits pour l’annoncer, au contraire, il nous accueille tels que nous sommes, avec nos faiblesses et nos misères. “Il ne nous demande pas de réussir, mais d’être fidèles”, disait sainte Mère Teresa.

Si nous le désirons, Dieu peut faire de nous de grandes âmes pour œuvrer et prier pour le monde.

Disciple imparfait ?

Les fruits de l’Esprit, extrait du Youcat Confirmation (p. 63-68) :

Les fruits de l’Esprit-Saint, l’armure pour avancer vers la sainteté

À quoi reconnaît-on l’action de l’Esprit-Saint dans un cœur ? Dans l’épître aux Galates, Paul décrit ce que produit l’Esprit-Saint quand il habite en nous.

AMOUR

Là où est l’Esprit-Saint, là est l’amour. L’amour est plus qu’un simple sentiment. Sinon nous n’éprouverions de l’amour que pour un petit bébé absolument adorable, alors que nous devons aimer tous les bébés, même les mal formés ! Quand l’Esprit de Dieu se déploie en nous, alors c’est comme si Dieu nous branchait sur son amour. En toi sont tous les sentiments que Dieu a lui-même pour ce qu’il a créé : les hommes, les animaux, les fleurs. Dieu est fou d’amour pour nous. L’amour de Dieu n’est pas un « je t’aime à la rigueur », ni un « je t’aime parfois ». C’est un amour « qui ne finit pas ». Il est fidèle. Il transforme ton regard sur les autres et sur le monde.

JOIE

Là où est l’Esprit-Saint, là est la joie. Imagine un concert de rock où tout le monde éclate de joie, où on danse, lève les bras au ciel, bondit en l’air. Jésus a vaincu la mort. Nous sommes sauvés. Nous pouvons danser de bonheur. Nous pouvons danser de bonheur, même si nous avons plein de problèmes sur le dos. On dit que les anges dansent dans le ciel. Et qu’il y a plus de joie pour un seul qui se convertit et qui essaie de ne plus pécher comme un idiot que pour « 99 justes ».

PAIX

Là où est l’Esprit-Saint, là est la paix. Toute inquiétude intérieure se dissipe, la tristesse décroît, la peur s’en va. Tu trouves l’équilibre au fond de toi, tes passions ne sont plus ballottées au gré du vent. Les autres recherchent ton amitié, car tu es en harmonie avec toi-même et avec autrui, et même avec les animaux. La paix dans ton cœur te rend super sympa.

PATIENCE

Là où est l’Esprit-Saint, là est la patience. La patience, cela veut dire que tu as une persévérance énorme, une grande endurance. Quand d’autres renoncent à faire quelque chose, toi, tu mets le turbo. Toi qui avais bien du mal à courir un 800 mètres, tu fais maintenant un marathon. Tu te moques des revers. L’Esprit-Saint fait de toi un battant, qui n’abandonne jamais. Tous se demandent d’où tu tires ce punch. Toi, tu le sais.

BIENVEILLANCE

Là où est l’Esprit-Saint, le cœur est attentif. Tu tiens la porte à une dame. Tu aides des camarades dans leurs devoirs. Tu entraînes en cachette quelqu’un qui est nul au volley. Mère Teresa disait à ses sœurs qui s’occupaient des mourants : « Ça ne suffit pas que vous les soigniez, il faut que vous le fassiez avec le sourire ! »

BONTÉ

Là où est l’Esprit-Saint, là est la bonté. Dieu est absolument bon. Faire le bien nous rapproche de Dieu. Celui qui a l’habitude de faire le bien regarde avec bonté ceux qui l’entourent et surtout ceux qui ont des difficultés ou des ennemis. Tu parles avec un clochard, tu lui achètes un magazine, tu aides un enfant, tu prends le temps de parler avec quelqu’un qui est seul, d’écouter une personne âgée, tu es attentif aux soucis des autres. Être bon, c’est « le style » de vie de Dieu. Quand on est près d’un homme bon, on respire, on s’épanouit.

FIDÉLITÉ

Là où est l’Esprit-Saint, là est la fidélité. Dieu n’est pas une fois comme ci, une fois comme ça. Tu peux lui faire confiance à cent pour cent, même s’il accède à tes demandes différemment de ce que tu as souhaité. Il t’est fidèle, même si tu le trahis mille fois, lui et ton prochain. L’Esprit-Saint t’aide à fortifier ton cœur et à devenir fidèle « jusqu’à la mort » – à la vraie ressemblance du Dieu fidèle. Connais-tu Le Petit Prince, le livre de Saint-Exupéry ? Il dit une phrase magnifique : « Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »

DOUCEUR

Là où est l’Esprit-Saint, là est la douceur. Ce fruit de l’Esprit veut dire que tu auras du courage, mais un courage doux, qui n’est pas violent et ne détruit pas plus qu’il ne construit pour obtenir une bonne chose, un courage qui édifie et qui crée quelque chose de beau. Oui, tu auras du courage, mais un courage fait d’amour et de patience. Accomplir de grandes choses avec une patience aimante, voilà la témérité qui plaît à Dieu. Dieu sauva le monde par une sorte d’audace particulière : il prit un chemin exempt de violence jusqu’à la croix.

MAÎTRISE DE SOI

Là où est l’Esprit-Saint, là est la maîtrise de soi. L’Esprit conduit à être vraiment libre. Libre vis-à-vis des personnes, de l’argent, du sexe, de la drogue, du pouvoir, de la vanité : l’Esprit ne berce personne d’illusions. Il t’amène à être toi-même. Le meilleur de toi-même.

Pour continuer à prier : 

 

Les chrétiens et la paix :

Pourquoi les chrétiens sont-ils tenus de répandre la paix ? — Docat n° 272

Jésus-Christ a fondé la paix entre le ciel et la terre, il a ouvert toutes les portes pour permettre une vie réconciliée et emplie de paix intérieure. Mais sa paix ne se répand pas d’elle-même. Les hommes sont libres d’accueillir dans la foi cette offre de réconciliation divine ou de la refuser par leur manque de foi. Mais pour ce faire, il faut d’abord qu’ils en entendent parler : qu’en Dieux la paix est possible – dans leur vie personnelle ou entre des groupes ou des nations ennemis. Ils peuvent en faire l’expérience quand ils rencontrent des personnes sereines : des personnes qui ne rendent pas les coups, ne se vengent pas, n’utilisent pas la violence. Diffuser l’Évangile de la paix en paroles et en actes crée sans cesse de nouveaux départs vers une paix authentique.

La paix — Fratelli Tutti n°224 et n°231

224. La bienveillance est une libération de la cruauté qui caractérise parfois les relations humaines, de l’anxiété qui nous empêche de penser aux autres, de l’empressement distrait qui ignore que les autres aussi ont le droit d’être heureux. Aujourd’hui, on n’a ni l’habitude ni assez de temps et d’énergies pour s’arrêter afin de bien traiter les autres, de dire “s’il te plait”, “pardon”, “merci”. Mais de temps en temps le miracle d’une personne aimable apparaît, qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence. Cet effort, vécu chaque jour, est capable de créer une cohabitation saine qui l’emporte sur les incompréhensions et qui prévient les conflits. Cultiver la bienveillance n’est pas un détail mineur ni une attitude superficielle ou bourgeoise. Puisqu’elle suppose valorisation et respect, elle transfigure profondément le mode de vie, les relations sociales et la façon de débattre et de confronter les idées, lorsqu’elle devient culture dans une société. Elle facilite la recherche du consensus et ouvre des chemins là où l’exaspération détruit tout pont.

231. Bien souvent, il est fort nécessaire de négocier et par ce biais de développer des processus concrets pour la paix. Mais les processus efficaces d’une paix durable sont avant tout des transformations artisanales réalisées par les peuples, où chaque être humain peut être un ferment efficace par son mode de vie quotidien. Les grandes transformations ne sont pas produites dans des bureaux ou dans des cabinets. Par conséquent, « chacun joue un rôle fondamental, dans un unique projet innovant, pour écrire une nouvelle page de l’histoire, une page remplie d’espérance, remplie de paix, remplie de réconciliation ».[216] Il y a une “architecture” de la paix où interviennent les diverses institutions de la société, chacune selon sa compétence, mais il y a aussi un “artisanat” de la paix qui nous concerne tous. À partir de divers processus de paix réalisés en plusieurs endroits dans le monde, « nous avons appris que ces chemins de pacification, de primauté de la raison sur la vengeance, de délicate harmonie entre la politique et le droit, ne peuvent pas ignorer les cheminements des gens. On n’y arrive pas avec l’élaboration de cadres juridiques et d’arrangements institutionnels entre groupes politiques ou économiques de bonne volonté. […] De plus, il est toujours enrichissant d’introduire dans nos processus de paix l’expérience de secteurs qui, en de nombreuses occasions, ont été rendus invisibles, pour que ce soient précisément les communautés qui peignent elles-mêmes les processus de mémoire collective ».

Discerner sa vocation, un séminariste témoigne :

Témoignage d’un jeune qui veut devenir prêtre — Christus vivit p. 219

Benoît, séminariste

A la base de ma vie chrétienne, il y a la découverte d’une relation d’amitié, de confiance avec le Christ. Puis, à 17 ans, j’ai découvert la puissance de la prière de Charles de Foucauld : seule une confiance absolue, une « infinie confiance », permet de dire à Dieu : « Je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. » Ces quelques mots ont été le début d’un long et lent cheminement personnel.

On prie beaucoup pour les vocations. Plus jeune, j’ai aussi prié pour que naissent les vocations de prêtres et de religieuses dans mon diocèse. Il s’agissait dans ma tête, comme dans celle de beaucoup de monde, de pourvoir au poste qu’allait laisser vacant mon curé vieillissant ! Jusqu’au jour où j’ai pris conscience que j’étais invité à répondre personnellement à l’appel du Christ pour moi. Mais comment être sûr de répondre « correctement » ? Lorsque j’ai écrit à mon évêque pour lui demander d’entrer au séminaire, j’ai été habité par une joie profonde et la paix du cœur, qui ne me quittent pas encore aujourd’hui.

Qu’est-ce que Dieu veut pour moi ? Qu’attend-il de moi ? Répondre à cette question est une aventure éminemment personnelle, intime même, sans être jamais solitaire. Si Dieu parle au cœur – heureux celui qui en fait l’expérience -, il parle aussi par l’intermédiaire de ceux qui nous entourent. Aussi suis-je particulièrement attentif à l’appel du pape d’oser dire à chaque jeune qu’un appel particulier à la vocation presbytérale ou religieuse est possible pour elle, pour lui. Combien j’aurais aimé, dans mon cheminement personnel, qu’on me propose un tel chemin ! J’aime à me sentir appelé à être, moi aussi, le relais de l’appel de Dieu pour chacun.

Répondre à ma vocation a passé par un élan du cœur, par une décision mûrement réfléchie. Mais aussi par mes mains, mes pieds. Par un engagement concret au service de ceux qui m’entourent et de ceux vers qui je serai envoyé. Aujourd’hui, les visages des paroissiens de ma paroisse d’accueil, les visages des habitants de mon diocèse rural, des personnes que je rencontre, habitent et nourrissent ma prière, mes études.

Être pour les autres. Tirer le meilleur de soi. Répondre à un appel personnel de Dieu. Le vivre en étant au service de Dieu et des autres. Quel plus beau but dans la vie ?

Tout ou rien ? Voici un film gratuit et en ligne qui te montre le témoignage d’une jeune religieuse rayonnante de joie, décédée il y a quelques années dans un tremblement de terre

Une drôle de vidéo pour découvrir la vie du monastère des sœurs de Boulaur !

Bravo d’être allé jusqu’au bout de ce livret virtuel !

N’hésite pas à nous contacter si tu sens le besoin de partager tes questions ou tes désirs.

L’Église est là pour t’accompagner et te faire cheminer vers le Christ, le Chemin, la Vérité et la Vie ! Avec le Christ, la vie est belle et mérite d’être vécue. Sois sûr que tu n’es jamais seul, car Dieu est présent au-dedans de toi par le baptême, et l’Eglise est là pour toi.

Une chose à retenir de cette longue découverte : Dieu t‘aime !

Dieu t’aime, du Collectif Oxygène

Jour 1 - Rassemblement
Jour 2 - Parole
Jour 3 - Appel
Jour 4 - Profession de foi
Jour 5 - Imposition des mains / Onction
Jour 6 - L'Eucharistie
Jour 7 - L'Envoi
Jour 7 - L'Envoi