Mercredi 10 juillet 2019 de 10h à 17h à Kerguénec

Conférence « Accueillir les plus fragiles est l’affaire de toute la communauté chrétienne et non une question de spécialiste » par  Nathanaël et Katia GAY, fondateurs du village Saint-Joseph (accueil de personnes en souffrance dans des foyers de vie).

Le Village Saint-Joseph : le fruit d’un appel (matin)

Nathanaël Gay menait une vie de violence et de marginalité. A 26 ans, il fait la connaissance d’une communauté fondée par un pasteur évangélique qui accueillait des toxicomanes. Dans cette communauté, il découvre, au cours de la prière du soir, que le Christ est là présent et qu’il est infiniment aimé. Cette rencontre le libère totalement et change radicalement sa vie.

Pendant une douzaine d’années, il intègre le mouvement des Béatitudes où il partage la vie d’une communauté. Il y rencontre Katia ; ils se marient et décident de s’engager ensemble pour accueillir, sans savoir comment ni sous quelle forme. Peu de temps après leur mariage, un ami diacre leur propose, sans connaitre leur projet, d’accueillir Marcel, un homme alcoolique à la rue. Très vite, d’autres personnes, cabossées par la vie, leur sont envoyées.

Au bout d’un an, se sentant dépassés, ils jeunent et ils prient. Durant cette période, ils ont l’intuition qu’ils doivent demander à leur évêque l’autorisation d’avoir le Saint-Sacrement chez eux. Leur demande est acceptée ; leur maison était un lieu d’accueil, elle devient aussi un lieu de prière. Le Village Saint-Joseph était né …

Tous appelés : Accueillir les plus fragiles est l’affaire de toute la communauté chrétienne  (après-midi)

Dans les paroisses, on a toujours tendance à voir l’accueil des pauvres sous le mode sous-traitance. Quand une famille en difficulté se présente à la porte d’une église, on les incitera nécessairement à se présenter à une association comme le Secours Catholique ou les équipes St-Vincent. Cela signifie que la communauté chrétienne n’a parfois plus l’occasion de fréquenter les personnes en précarité.

 Pourtant, l’accueil des plus pauvres n’est pas une question de spécialiste, c’est l’affaire de toute la communauté.

Mettons-nous, en vérité, à l’écoute de l’Esprit-Saint et laissons-nous interpeller :

• • Comment accueillir celui qui a besoin d’être aidé et d’être aimé ?
  • Comment faire de notre famille un lieu où on rencontre l’autre, et où on apprend à l’accepter tel qu’il est ?

Les autres conférences (pour se ressourcer cet été)