La confirmation pour ta vie !Jour 4 – Profession de foi

Jour 4 – Profession de foi

(Trames pour les futures fresques de la villa Stoclet de Bruxelles (1910–1911), Gustav Klimt, matériaux variés : gouache, crayon, bronze, or, papier ; 200 par 730, MAK©, Museum of Applied Arts, Vienne
À gauche : l’attente ; Au centre : l’arbre de vie ; À droite : l’accomplissement
)

Dire « je crois », c’est se reposer en Dieu, et essayer de faire confiance en ce qu’il nous propose. Pas facile de réciter toute la prière du Credo sans se poser de questions ! Pas facile tous les jours de croire ! Mais comme nous le propose cet arbre (qui représente toute la création), malgré les enchevêtrements, les nœuds et les impasses, nous pouvons passer avec confiance de l’attente à l’accomplissement, avec Dieu, sans renoncer au don de l’intelligence qui fait de nous des chercheurs. Si tu crois, nous dit la Parole de Dieu, tu verras la gloire de Dieu !

Alors, posons-nous plus souvent sur la chaise longue qu’est notre foi, afin de repartir détendu, reposé et tout bronzé !

Relax et laisse Dieu être Dieu

Quelques conseils pour adorer Jésus dans le Saint Sacrement, avec le père Philippe Blanc, du diocèse de Monaco.
  1. Tu es entré dans cette église, dans cette chapelle où tu rencontres Jésus dans la Présence Eucharistique… Entre maintenant dans ton cœur, dans la partie la plus intime de ton être…
  2. C’est le silence autour de toi… Fais silence en toi. Fais taire toutes les voix qui sont en toi, ne cours pas après les pensées inutiles. Tes problèmes, tes préoccupations, tes angoisses, ne les garde pas pour toi, mais offre-les à Jésus. Pendant ce temps d’adoration, occupe-toi de Lui et Lui prendra soin de toi, bien mieux que tu pourrais le faire toi-même. Demande une grâce d’abandon et de confiance.
  3. Pose ton regard sur Jésus Eucharistie… Commence à faire parler ton cœur, c’est-à-dire commence à aimer Celui qui nous a aimés le premier.
  4. Évite de prononcer des prières seulement avec les lèvres sans t’arrêter sur les paroles que tu dis. Évite de lire des pages de l’Écriture les unes après les autres durant tout le temps de ta prière… Entre dans la prière du cœur. Choisis un verset de psaume, une phrase évangélique. une petite prière simple, et répète-la avec le coeur, doucement et continuellement jusqu’à ce qu’elle devienne ta prière, ton cri, ta supplication.
  5. Ne passe pas tout ce temps à te lamenter ou à demander seulement… Entre dans l’action de grâce, dans la reconnaissance. Au lieu de considérer ce qui te manque, rends grâce pour ce que tu es, pour ce que tu as. Rends grâce pour ce qui te sera donné demain…
  6. Tu peux être pris par la fatigue ou la distraction… Courage, à peine t’en rends-tu compte, recommence la prière du cœur, doucement. Demande l’aide du Saint-Esprit pour qu’il te secoure dans ta faiblesse et qu’il devienne toujours plus ton maître intérieur.
  7. Jésus est au centre de l’Église… II veut être au centre de ton existence. En le regardant, apprends, peu à peu, à passer du “je” au “Tu”, de la volonté de réaliser tes projets au désir et à l’accueil de Sa Volonté sur toi.
  8. Il est exposé solennellement… Accueille la lumière qui émane de Sa Présence. Comme le soleil réchauffe et fait fondre la neige, de même si tu t’exposes à Lui, Il pourra continuer à illuminer les ténèbres qui enveloppent ton cœur » jusqu’à les dissiper complètement.
  9. Il se cache sous les apparences simples et pauvres du pain… Il vient à toi. Pauvre, pour que tu puisses apprendre à accueillir dans la vérité tes pauvretés et celles de tes frères.
  10. Tu es dans le silence, reste dans le silence… Marie, Étoile du matin et Porte du Ciel, est auprès de toi sur ton chemin, elle t’indique la route et t’introduit dans la chambre du Roi. C’est Elle qui te fera comprendre, dans le silence, qu’en regardant Jésus, tu découvriras la Présence de la Trinité en toi. Et tu pourras expérimenter dans ta vie la Parole du Psaume 34 : « Qui regarde vers Lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage ».

Frère Paul Adrien nous donne quelques conseils pour apprendre à prier en silence

Témoignage de Madeleine, engagée dans le scoutisme, d’après Christus Vivit

Christus vivit p. 111-112

Madeleine (19 ans), engagée dans le scoutisme

« Toutes les bonnes histoires commencent par « Il était une fois ». La mienne est une personne. Elle porte un nom. C’est un Père affectueux qui veille sur moi, un Père amoureux qui me protège, un Père qui voit en moi une beauté que personne ne voit et ne verra jamais, un Père qui, malgré les eaux troubles de la vie, me procure une joie immense. La vie d’un chrétien n’est pas une vie comme une autre, ou du moins elle ne devrait pas l’être. Pourquoi ? Parce que nous avons reçu un message. Ces trois vérités, le pape nous le redit pour nous rappeler qu’il nous faut en vivre.

« Je ne suis pas aux enchères, je n’ai pas de prix ! » (n°122). Aujourd’hui, pour trouver un stage, un emploi, même un master, on doit se vendre, montrer notre bonne facette. Quelle ne fut pas ma surprise de devoir défendre en entretien mon école primaire et secondaire parce qu’elle délivrait un enseignement catholique et centré sur l’humain ! Qui osera dire en entretien : « Je ne suis pas forcément meilleure que l’autre, mais ma volonté est ma force et je sais me battre et persévérer dans les épreuves. On ne m’a pas appris à baisser les bras dans la maison ! » Le chrétien, le vrai chrétien, sait la signification de l’engagement, la valeur d’une promesse, le prix de la liberté.

Personnellement, cet engagement, je l’ai vécu au sein du scoutisme où la promesse coûte quand on te propose un autre plan le week-end. Mais tout au long de son chemin sur terre, il n’est pas seul. Une communauté m’entoure au quotidien. Soutien fidèle d’amis, de frères et de sœurs, de prêtres et de religieuses, il n’y a pas de plus belle preuve de confiance que de savoir que d’autres prient pour moi à l’heure où tout semble s’assombrir dans ma vie. Par la Croix, le Christ me pardonne et me sauve gratuitement ! Au XXIème siècle, la Croix est toujours aussi forte, salvatrice et présente pour chacun d’entre nous. « Que chacun prenne sa croix et qu’il me suive » (Mt 16, 24).

Quand on est jeune, c’est parfois difficile de lutter dans une société où tout est fait contre vous, mais l’issue est belle et victorieuse. C’est le Christ ! Mon histoire, c’est le défi d’avoir laissé le Christ entrer dans ma vie, un coup de foudre pour un Dieu dont l’amour est infini. La plus belle histoire que même les plus grands auteurs ne pourront écrire s’ils n’en font pas l’expérience. »

Un chant magnifique : Hostia Sancta

La foi, c’est comme une plante, ça s’arrose sinon ça meurt ! Des outils pour nourrir ta foi

 

La résurrection du Christ et ses conséquences (Youcat 103-108)

YouCat n° 103 à 108

  1. Jésus est-il vraiment mort ou a-t-il pu ressusciter parce que sa mort n’était qu’apparente ?

Jésus-Christ est réellement mort sur la croix. Son corps a été enseveli. Toutes les sources en témoignent. [627]

En Jean 19, 33, les soldats constatent explicitement la mort de Jésus. D’un coup de lance, ils percent le côté de Jésus et voient que du sang et de l’eau s’en écoulent.

Il faut ajouter à cela qu’on a brisé les jambes aux autres crucifiés – une mesure destinée à accélérer le processus de mort – mais que cela n’a pas été nécessaire pour Jésus car il était déjà mort.

  1. Peut-on être chrétien sans croire en la résurrection du Christ ?

Non. Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide, vide aussi votre foi (1 Co 15, 14). [631, 638, 651]

  1. Comment les disciples sont-ils parvenus à la foi en la résurrection de Jésus ?

Les disciples, qui avaient perdu toute espérance, sont parvenus à la foi en la résurrection de Jésus, parce qu’après sa mort, ils l’ont vu de multiples manières, ont parlé avec lui et ont fait l’expérience qu’il était quelqu’un de vivant. [640-644, 656]

Les événements de Pâques qui se sont déroulés à Jérusalem aux environs de l’an 30 ne sont pas une histoire inventée. Sous le choc de la mort de Jésus et de la défaite de leur cause commune, les disciples se sont enfuis. Nous espérions, nous, que c’était lui qui allait délivrer Israël (Lc 24, 21). Ou bien ils se sont barricadés derrière des portes closes. Seule la rencontre avec les Christ ressuscité les a libérés de leur inhibition et les a remplis d’une foi enthousiaste en Jésus-Christ, le Seigneur de la vie et de la mort.

  1. Y a-t-il des preuves de la résurrection de Jésus ?

D’un point de vue scientifique, il n’y a pas de preuves de la résurrection de Jésus. Il y en a en revanche de très forts témoignages individuels et collectifs de la part des contemporains des événements de Jérusalem. [639-644, 647, 656-657]

Le plus ancien témoignage écrit concernant la résurrection de Jésus est une lettre de saint Paul aux Corinthiens, rédigée vingt ans après la mort de Jésus : Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j’avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, qu’il a été mis au tombeau, qu’il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures, qu’il est apparu à Céphas, puis aux Douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart d’entre eux demeurent jusqu’à présent et quelques-uns se sont endormis (1 Co 15, 3-6). Paul parle ici d’une tradition vivante qu’il a trouvée dans la communauté chrétienne primitive, lorsque lui-même est devenu chrétien, deux ou trois ans après la mort et la résurrection de Jésus – suite à sa rencontre bouleversante avec le Seigneur ressuscité. Les disciples ont considéré que le tombeau vide était la première indication concernant la réalité de la Résurrection (Lc 24, 5-6). Il se trouve que ce sont des femmes – selon le droit de l’époque leur témoignage n’était pas recevable – qui l’ont découvert. Bien que l’on dise de l’APÔTRE Jean, parvenu à la tombe vide, il vit et il crut (Jn 20, 8), la conviction que Jésus est vivant ne s’est développée que par série d’apparitions. L’Ascension de Jésus a mis fin à ces rencontres avec le Ressuscité. Et pourtant, depuis cette époque jusqu’à nos jours, les rencontres avec le Seigneur vivant continuent : Jésus-Christ vit.

  1. Lors de sa résurrection, Jésus est-il revenu à la condition physique qui était la sienne pendant sa vie terrestre ?

Le Seigneur ressuscité a permis que ses disciples le touchent, il a mangé avec eux et leur a montré les plaies de sa passion. Son corps pourtant ne relevait plus exclusivement du domaine terrestre, mais du domaine divin du Père. [645-646]

Le Christ ressuscité, qui porte les plaies du crucifié, n’est plus situé dans l’espace et dans le temps. Il peut pénétrer dans une pièce aux portes fermées et peut apparaître à ses disciples en des lieux différents et sous une apparence qui ne leur permet pas de le reconnaître immédiatement. La résurrection du Christ ne fut dont pas un retour à la vie terrestre normale, mais le passage à une autre vie : Le Christ une fois ressuscité des morts ne meurt plus, la mort n’exerce plus de pouvoir sur lui (Rm 6, 9).

  1. Qu’y a-t-il de changé dans le monde grâce à la Résurrection ?

Puisque désormais la mort n’a pas le dernier mot, la joie et l’espoir sont venus dans le monde. Maintenant que la mort n’a plus aucun pouvoir (Rm 6, 9) sur Jésus, elle a perdu également tout pouvoir sur nous qui appartenons à Jésus. [655, 658]

Qu’est-ce que cela change que Jésus soit ressuscité ?

La résurrection du Christ a un impact sur toute la création

Notre foi au Christ ressuscité convertit notre rapport à toute la création.

Laudato Si’ n° 83

L’aboutissement de la marche de l’univers se trouve dans la plénitude de Dieu, qui a été atteinte par le Christ ressuscité, axe de la maturation universelle. Nous ajoutons ainsi un argument de plus pour rejeter toute domination despotique et irresponsable de l’être humain sur les autres créatures. La fin ultime des autres créatures, ce n’est pas nous. Mais elles avancent toutes, avec nous et par nous, jusqu’au terme commun qui est Dieu, dans une plénitude transcendante où le Christ ressuscité embrasse et illumine tout ; car l’être humain, doué d’intelligence et d’amour, attiré par la plénitude du Christ, est appelé à reconduire toutes les créatures à leur Créateur.

Laudato Si n° 221

Quand on lit dans l’Évangile que Jésus parle des oiseaux, et dit qu’ « aucun d’eux n’est oublié au regard de Dieu » (Lc 12, 6) : pourra-t-on encore les maltraiter ou leur faire du mal ? J’invite tous les chrétiens à expliciter cette dimension de leur conversion, en permettant que la force et la lumière de la grâce reçue s’étendent aussi à leur relation avec les autres créatures ainsi qu’avec le monde qui les entoure, et suscitent cette fraternité sublime avec toute la création, que saint François d’Assise a vécue d’une manière si lumineuse.

Jour 1 - Rassemblement
Jour 2 - Parole
Jour 3 - Appel
Jour 4 - Profession de foi
Jour 5 - Imposition des mains / Onction
Jour 6 - L'Eucharistie
Jour 7 - L'Envoi
Jour 7 - L'Envoi