Le CCFD-Terre Solidaire accueille son nouvel évêque accompagnateur, Monseigneur Laurent Percerou, évêque de Nantes. Il succède à Monseigneur Michel Dubost, évêque émérite d’Évry, qui a accompagné le CCFD-Terre Solidaire de 2017 à ce jour.

Le CCFD-Terre Solidaire souhaite témoigner sa reconnaissance et sa gratitude à Mgr Michel Dubost pour son engagement, de 2017 à aujourd’hui, tant auprès du Bureau et du Conseil d’administration qu’auprès des équipes de l’association. Un merci très chaleureux à lui qui est resté disponible, même quand il a été appelé aux missions successives d’administrateur apostolique de l’archidiocèse de Lyon, puis du diocèse de Cayenne, et enfin de délégué pontifical des Foyers de charité

Mgr Percerou préside le Conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes au sein de la Conférence des Évêques de France, jusqu’aux JMJ de Lisbonne (août 2023).

Message de Monseigneur Percerou 

Pour mon arrivée en tant qu’évêque accompagnateur du CCFD-Terre Solidaire, je vous offre deux citations que 53 années séparent mais qu’un même souffle et une même urgence réunissent. C’est le souffle de l’Esprit de Dieu et l’urgence de la charité évangélique pour bâtir ensemble une terre solidaire :

Pape Paul VI « Populorum progressio », 17 : Chaque homme est membre de la société : il appartient à l’humanité tout entière. Ce n’est pas seulement tel ou tel homme, mais tous les hommes qui sont appelés à ce développement plénier. Les civilisations naissent, croissent et meurent. Mais, comme les vagues à marée montante pénètrent un peu plus avant sur la grève, ainsi l’humanité avance sur le chemin de l’histoire. Héritiers des générations passées et bénéficiaires du travail de nos contemporains, nous avons des obligations envers tous et nous ne pouvons pas nous désintéresser de ceux qui viendront agrandir après nous le cercle de la famille humaine. La solidarité universelle qui est un fait et un bénéfice pour nous, est aussi un devoir.

Pape François « Fratelli tutti », 71 : L’histoire du bon Samaritain se répète : il devient de plus en plus évident que la paresse sociale et politique transforme de nombreuses parties de notre monde en un chemin désolé, où les conflits internes et internationaux ainsi que le pillage des ressources créent beaucoup de marginalisés abandonnés au bord de la route. Dans sa parabole, Jésus ne propose pas d’alternatives comme : que serait-il arrivé à cet homme gravement blessé, ou à celui qui l’a aidé, si la colère ou la soif de vengeance avaient gagné leur cœur ? Il se fie au meilleur de l’esprit humain et l’encourage, par la parabole, à adhérer à l’amour, à réintégrer l’homme souffrant et à bâtir une société digne de ce nom. »