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1ère semaine de carême avec le CCFD-Terre Solidaire
1 mars 2020 - 7 mars 2020
Défendre le droit à la terre
La sécurité alimentaire passe par l’accès à la terre.
Sans terres à cultiver, les populations dont la survie dépend de l’agriculture ne peuvent se nourrir.
Dans de trop nombreux pays, les paysannes et les paysans, dont la survie dépend de l’agriculture, sont privés du droit à la terre et donc de la capacité à se nourrir.
Les terres agricoles sont accaparées par les états, des entreprises agro-alimentaires, de grands propriétaires fonciers en vue de l’exportation. Les cultures locales, variées, adaptées aux besoins des populations, sont remplacées par des monocultures (soja, champs de palmiers à huile…) à l’usage des échanges internationaux. Des forêts entières sont rasées pour satisfaire ces exploitations de grande ampleur ou pour l’élevage. Cet agrobusiness menace dans le même temps les écosystèmes et rend la planète plus vulnérable.
Le CCFD-Terre Solidaire s’engage auprès de partenaires locaux pour défendre le droit essentiel à la terre. Au Brésil, il soutient la Commission pastorale de la terre (CPT) qui défend les droits des paysans et des populations rurales face aux spoliations des grands propriétaires fonciers et la protection de l’environnement. Au Mali, il accompagne la Convergence Malienne contre l’Accaparement des Terres (CMAT) qui milite pour la gestion de la terre par les communautés villageoises.
L’association alerte aussi sur l’enjeu stratégique que peuvent représenter les terres agricoles dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Les sols, tout comme les forêts, ont la capacité de stocker le carbone. Avec le principe de compensation carbone – où les émissions et les absorptions de carbone se compensent – les terres agricoles risquent de devenir un « outil » de négociation dans la politique climatique des états et perdre à nouveau leur vocation première, nourrir les populations.
Pour le CCFD-Terre Solidaire, le moyen le plus efficace de limiter la hausse planétaire des températures est de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.
La Terre appartient à tous. En ce temps de Carême et de partage, ayons l’audace de respecter la nature qui nous entoure, de la partager et de cultiver notre propre jardin.
