Destruction de clochers sur la ligne de front : Guenrouët, Bouvron, Notre-Dame-de-Grâce…
En octobre 1946, est constitué le Groupement des édifices religieux sinistrés de la Loire-Inférieure (devenu ensuite la Coopérative de Reconstruction des Eglises et Edifices Religieux Sinistrés de la Loire-Inférieure). Elle prend acte des destructions dues à la guerre et amorce la reconstruction.
Considérant que les propriétaires et les usagers des églises dévastées doivent concourir à la reconstruction, un groupement à l’échelle diocésaine est créé pour unir les efforts des intéressés. Cette organisation a fait ses preuves, car on lui doit la reconstruction des églises dévastées pendant la première guerre mondiale. En pratique, la Coopérative renseigne et agit auprès des organismes administratifs pour le compte de ses membres. Elle permet la centralisation des efforts de tous, notamment sur le plan financier. Elle constitue une centrale d’achat fournissant les matériaux, recueillant les emprunts nécessaires auprès des catholiques, afin de constituer les avances indispensables pour le financement de la reconstruction.
Les archives de cet organisme regroupent, outre les pièces d’administration de la société, les nombreux dossiers de travaux (plans, devis, factures, photographies de chantier) concernant les églises, presbytères, écoles, patronages, évêché, couvents… des paroisses de la Poche de Saint-Nazaire et de Nantes (dont le Temple protestant) dans une soixantaine de paroisses.