A 14h30

Education, Terre et Vie site d’initiation à l’écologie à St Philbert-de-Grand-Lieu par Alain Meyer

Salle B 07 – 14h30 à 15h30

Intervenant : Alain Meyer, co-président de l’association

L’association « Village Terre et Vie » réunit depuis 2014, citoyens, entreprises, associations, agriculteurs, et artisans œuvrant pour un développement maitrisé sur le territoire de Grand-lieu au sud de Nantes. Tous actifs autour d’une vision commune pour le développement de projets et d’activités :

  • permettant la promotion des savoir-faire et des pratiques respectueuses de l’environnement et des hommes dans le secteur de l’agriculture, de l’éco-tourisme, de l’artisanat et de l’habitat, de la formation et de l’éducation.
  • intégrant une dimension d’innovation dont la finalité sociale est clairement établie tout en répondant à un besoin du territoire.
    s’appuyant sur un ancrage local et une dimension partenariale (avec autres acteurs territoire/filière, entreprises, recherche, écoles…..)
  • pouvant présenter des perspectives avérées en termes d’emploi.

Village Terre et Vie est une association au service d’une démarche collective. Elle veut  :

  • promouvoir les acteurs œuvrant pour un développement écoresponsable,
  • favoriser les coopérations entre acteurs (agriculteurs, entreprises, associations, citoyens, collectivités,…), conçues comme un écosystème ou chaque composante doit nourrir les autres.

Depuis 2021 Village Terre et Vie anime à St Aignan de Grand Lieu le 1/3 lieu « Le Grand Lieu du Conte » dans lequel, outre le siège des activités du Village, se retrouvent un collectif de conteurs, Radio Grand lieu (une web radio) et un café culturel autant de partenaires mobilisés autour des valeurs qui ont présidé à la création de l’association.

Les projets que nous portons s’adressent au plus grand nombre, répondent aux attentes des citoyens et des acteurs locaux, tout en créant de l’activité économique et de l’animation locale.

Enfin, Village Terre et Vie est un espace mutualisé facilitant la mise en commun d’emplois, de compétences et de ressources entre différents acteurs.

Contact :
Tél : 07 83 20 43 92
Site : www.villageterreetvie.org/

 


Spiritualité, la place de l’homme dans la création, relecture de Genèse 1, par Pierrot Munsch et Rémi Lem, pasteurs

Salle B 09


« Le bréviaire de la décroissance », livre de Michaël Brétéché (prêtre)

Salle D 02

Intervenant : Père Michaël Bretéché est curé d’une paroisse rurale en Loire-Atlantique. Il réside à la cure de Saint Gildas des bois. Il est l’auteur de l’ouvrage « Le bréviaire de la décroissance ».

Description : Un sentiment d’urgence devant notre monde « machinisé » jusqu’au plus intime de l’homme, nous provoque à chercher « autre chose ». Au cœur du brouhaha de notre temps, la « décroissance » est sur toutes les lèvres.

Mais qu’est-ce que la « décroissance » ? Quelle écologie et quelle économie la fondent ? Que faire des machines ? La décroissance connaît-elle un progrès, est-elle humanisante ? Autant de questions, (et bien d’autres) en lesquelles il nous faut nous aventurer en lâchant courageusement nos postures idéologiques. Si notre temps appelle à plus que de simples « mesures », c’est un salut qu’il attend : « Le bréviaire de la décroissance » nous mène sur des sentiers encore inexplorés. Il fait de nous cette terre à travailler pour être ensemencée d’un germe de Vie auquel nous n’osions plus croire. La décroissance ouvre une brèche d’espérance…

 


Eglise verte, une démarche œcuménique de mobilisation des paroisses de plus en plus partagée, par Juliette Maupas, Jean-Michel Bourge, Muriel Guillet

Salle de la chapelle – 14h30

Intervenants : Juliette Maupas (responsable au niveau national du suivi des communautés), Vincent Cuny et … (Paroisse St Pierre de l’Océan), Muriel Guillet (Paroisse des Hauts de l’Erdre), Jean-Michel Bourge (référent Eglise verte pour le diocèse).

La démarche Eglise verte est un mode de sensibilisation et d’action en direction de l’écologie intégrale. Toutes les communautés sont invitées à y participer : groupes paroissiaux, établissements scolaires, communautés religieuses.

Une fois constitué, chaque groupe engage un auto-diagnostic dans cinq dimensions, Célébrations & Catéchèse, Bâtiments, Terrain, Engagements local & global, Modes de vie. Puis il définit des priorités d’action qu’il engage.

Il s’agit d’une démarche œcuménique rassemblant les Conseil des Églises chrétiennes en France, La Conférence des évêques de France, L’Assemblée des évêques orthodoxes de France, La Fédération protestante de France.

La démarche a été lancée en 2017 et l’on compte actuellement 730 communautés engagées en France, dont une vingtaine en Loire-Atlantique. Une adaptation de la démarche est lancée pour les familles.

Les actions menées dans les paroisses sont très diverses, portant sur la catéchèse, la façon de gérer les terrains (jardins partagés), la gestion des bâtiments.

Témoignages :

  • La Bible contée, par la paroisse des Hauts de l’Erdre. Présentation de la balade contée qui se sera déroulée 8 jours plus tôt, dans le cadre du Temps pour la Création, le samedi 24 septembre à Bonnoeuvre. Les points forts de cette initiative sont :
    • l’ouverture à tout public: annonce sur bulletin paroissial mais aussi dans la presse locale
    • accueil par la Pause Solid’Erdre (Maison des solidarités en lien avec le Secours catholique)
      parcours d’émerveillement dans la nature proche (rivière et forêt)
    • 4 racontées bibliques par l’association œcuménique Chacun Chacune Raconte (CCR groupe de Nantes) sur le thème du don de Dieu : 3 racontées au cours du cheminement élaboré par l’association locale « les godillots » (durée 2 heures) et 1 racontée, au lieu d’accueil, pour les personnes ne pouvant ou ne voulant pas se déplacer sur le parcours.
    • participation à la célébration dominicale avancée, à Bonnoeuvre  à 19h, pour ceux qui le souhaiteront.
  • Démarche de « dialogue/négociation/diagnostic » basée sur la grille de discernement proposée dans l’encyclique du Pape François, et qui visait l’installation de panneaux solaires sur les toits de bâtiments paroissiaux. (Stéphane Nouvel, Charles Dusquesne, Annie Boulet, paroisse St Pierre de l’Océan)
  • Présentation de l’association Toits au Soleil (Jean Marc Bonhomme), qui a proposé le diagnostic et l’installation (en attente de son accord). Cette association finalise le projet d’équipement des nouveaux locaux Emmaüs à St Nazaire.

Plus d’informations :


Mode de vie, commerce équitable, par Jean-Pierre Doussin (NAPCE et Max Haavelar France)

Salle B 02 – 14h30

Intervenant : Jean-Pierre Doussin, Administrateur de l’association NAPCE, administrateur et ancien président de l’association Max Havelaar France

Le commerce équitable a pour valeur centrale de replacer le maillon faible d’une chaîne économique, celui qui produit, au centre de la relation en lui permettant de vivre dignement de son travail, d’être ainsi maître de son destin tout en contribuant au bien commun . C’est un nouveau modèle économique qui, bien qu’inscrit dans l’économie de marché, est fondé sur le respect des exigences d’une production et d’une consommation responsables, sur la base de conditions précises concernant tous les aspects du développement durable, économique, environnemental et social. Le modèle comprend donc pratiquement tous les éléments d’une écologie intégrale rappelés dans l’encyclique du Pape François Laudato si’. On essaiera au cours de cet échange de mettre en lumière comment le commerce équitable non seulement reconnaît la valeur de ces éléments mais, plus encore, permet leur mise en œuvre concrète.


Solidarités, eau et vie dans les quartiers urbains pauvres des pays du Sud, par Philippe de Roux

Salle C 01 – de 14h30 à 16h

Intervenant : Philippe de Roux

Philippe de Roux est entrepreneur social. Après des engagements dans le micro-crédit dans les bidonvilles de Manille puis comme patron d’une entreprise d’insertion en plomberie en région parisienne, Philippe a cofondé en 2008 Eau et Vie, dont il est aujourd’hui le DG. Eau et Vie est une association de solidarité internationale, spécialisée dans l’accès aux services essentiels, en particulier l’eau à domicile, dans les bidonvilles des pays en développements. Des programmes et expérimentations ont été menés aux Philippines, au Bangladesh, en Côte d’Ivoire et en Bulgarie. Philippe de Roux a aussi des engagements politiques. Il a fondé en 2011 le mouvement des Poissons roses, puis en 2017, co-fondé le mouvement politique Refondation. Il a co-écrit A contre-Courant (2015 – éditions du Cerf) et est l’auteur de La Révolution des Hobbits (2020- éditions de l’Escargot).

La question de la croissance exponentielle des villes du Sud, et en particulier des quartiers précaires, est un enjeu majeur, et trop souvent méconnu, des prochaines décennies. Comment faire en sorte de changer le regard sur ces zones de relégation, ces « périphéries de l’existence » pour reprendre les mots du Pape François ? Comment créer des coopérations concrètes entre les différents acteurs pour permettre un accès des bidonvilles aux services essentiels et leur inclusion dans la ville ? Comment est-ce possible de tirer des leçons de cette expérience concrète pour notre pays ?


Prendre soin de soi et de la Création dans l’assiette, par Anne Moreau

Salle B 01 – 14h30

Intervenante : Anne Moreau

Dans l’esprit de l’encyclique du Pape François, Laudato Si’, Anne Moreau vous propose de découvrir en quoi « manger et consommer, c’est voter pour le Monde que l’on souhaite ».

Parce que l’alimentation représente 25% de notre empreinte carbone individuel
Parce que notre nourriture est un don gratuit de Dieu et que la Terre et la Mer sont des biens précieux à cultiver
Parce que tout est lié et ce que je mets dans mon assiette peut avoir une conséquence en termes de justice sociale et climatique
Parce que l’on jette 1/3 de la nourriture que les Hommes produisent
Parce que cuisiner, prendre le temps de transmettre et partager un bon repas rend la Vie plus Savoureuse et Joyeuse !

Parlons- en, et regardons du côté des solutions !


Vie de couple et écologie, par Vincent et Brigitte Delibes, Christel Le Ménager, Laetitia Heretz

Salle E 02

Animateur :

Intervenants :
Vincent et Brigitte Delibes, instructeurs méthode de régulation naturelle des naissances Billings
Dr Christel Le Ménager, médecin, membre de l’association Fertility care qui promeut la fertilité naturelle et les naprotechnologies pour aider les couples qui ont des difficultés à concevoir.
Laetitia Heretz, monitrice de la méthode Cyclamen proposée par le CLER Amour et famille.

Thématiques :
L’écologie peut devenir source de tensions au sein du couple : habitation, vacances, consommation… La vie intime, en particulier, est un sujet délicat… Et si nous prenions le temps d’en parler ?
Au-delà des promesses associées à la contraception, il n’est plus possible aujourd’hui d’ignorer les autres facettes qui vont avec : effets secondaires, contamination des cours d’eau, responsabilité inégalement répartie au sein du couple, communication en berne… Comment vivre l’écologie dans ce que nous avons de plus intime et précieux : notre fécondité et notre sexualité ? De plus en plus de jeunes s’intéressent aux méthodes naturelles de régulation des naissances pour des raisons écologiques. L’Eglise encourage ces méthodes naturelles en mettant en avant l’appel à la formation de la conscience pour exercer un discernement en situation qui tienne compte à la fois des personnes, du contexte, en restant fidèle à l’appel au bonheur.
De nombreux couples rencontrent des difficultés pour concevoir un enfant. Quelles solutions respectueuses des personnes peuvent leur être proposées ?


Economie, Territoire zéro chômeur Pontchâteau et Nantes, par Marc Valette et Marie Provost

Salle B 08 – 14h30

Intervenants : Marc Valette et Marie Provost, membre du groupe projet sur Nantes.

L’expérimentation territoriale visant à résorber le chômage de longue durée s’inscrit dans un pays où les choix d’organisation économique permettent à une majeure partie de la population d’obtenir un emploi et de vivre dignement. Dans le même temps, on constate que plusieurs millions de personnes sont privées d’emploi ou contraintes d’accepter des emplois précaires dans des conditions qui ne permettent pas une existence digne.
Cette expérimentation se fonde sur trois hypothèses qui permettent de penser qu’il est humainement et économiquement tout à fait possible de supprimer le chômage de longue durée à l’échelle des territoires.

  • Personne n’est inemployable
    Lorsque l’emploi est adapté aux capacités et aux compétences des personnes.
  • Ce n’est pas le travail qui manque
    Un grand nombre de travaux utiles, d’une grande diversité, restent à réaliser.
  • Ce n’est pas l’argent qui manque
    La privation d’emploi coûte plus cher que la production d’emploi supplémentaire.

La loi du 29 février 2016 a permis à 10 territoires d’expérimenter le droit à l’emploi. Depuis le 14 décembre 2020, une nouvelle loi permet d’étendre l’expérimentation à, au moins, 50 nouveaux territoires. En Loire-Atlantique un projet a démarré à Pontchâteau, d’autres sont en préparation sur Nantes.


Vivre l’écologie intégrale dans la gestion de l’entreprise, par Bruno Hug de Larauze, Frédéric Lerebour

Salle E 01 – 14h30

Intervenants : Bruno Hug de Larauze, PDG d’IDEA, une SCOP de logistique (transports routiers et maritimes avec des établissements de Nantes à Saint-Nazaire) qui a pour objectif de réduire de 25 % son empreinte carbone à l’horizon 2025 et atteindre la neutralité en 2040 ; Frederic Lerebour, Directeur général de Lobodis, torréfacteur breton qui s’engage pour un monde du café plus durable et plus responsable.

Gérer une entreprise à la lumière de l’écologie intégrale est un enjeu fondamental pour la transition. Tous les domaines sont concernés, la manière d’associer le personnel, la gestion des finances, l’énergie et des transports, les achats…

Le modèle de l’entreprise à mission, la gestion au plus près du cycle de vie des produits et la pratique de l’économie circulaire, l’association des salariés, le choix du commerce équitable, le choix de produits bio pour la torréfaction, l’orientation vers des modes de transport moins consommateurs d’énergie, autant de thèmes concrets qui pourront être abordés. Tout est lié.


La transition énergétique : Virage énergie climat et Association ingénieurs ICAM, par Jean-Claude Clément et un ingénieur ICAM

Salle A 06 – 14h30 à 16h

Intervenants : Jean-Claude Clément (association Virage énergie climat) et un ingénieur ICAM.

L’association Virage Energie-Climat Pays de la Loire a été créée en octobre 2009. Sa démarche rejoint celles d’autres associations, NégaWatt, Virage Énergie Climat Nord-Pas-de-Calais et Solagro, engagées sur les thèmes de l’énergie et du climat. Elle entretient des relations privilégiées avec le Réseau Action Climat France, et a publié en 2013 un scénario de transition qui intègre la totalité des émissions de gaz à effet de serre, notamment celles issues de l’agriculture et des déchets.

L’ICAM Institut Catholique des Arts et Métiers est une école d’ingénieurs, dont un établissement situé à Nantes. La transition énergétique fait partie de ses priorités, et elle est mise en œuvre dans les entreprises où ces ingénieurs s’intègrent après l’école.

L’atelier sera l’occasion de confronter un scénario ambitieux, élaboré par Virage Energie-Climat, et la réalité d’entreprises engagées représentées par des membres de l’Association des ingénieurs ICAM. Peut-on réduire les émissions de gaz à effet de serre en agissant sur l’efficience des processus ? Faut-il envisager un changement de la nature même des productions et de la vitesse de la production (la productivité) ?


A 16h30

Conversion de l’agriculture, par Alain Prin, Matthieu Archambeaud, Matthieu Thabard, Olivier Linclau, Pierre Hinard, William Van den Broek

Salle B 01

Intervenants : Alain Prin (éleveur bio et diacre permanent), Matthieu Archambeaud (conseiller en conservation des sols), Matthieu Tabard (paysan boulanger), Olivier Linclau (technicien agricole, agri bio), Pierre Hinard (éleveur bio, vente directe), William Van den Broek (responsable du Carrefour agro-écologique de l’Ouest).

Animation : Arnaud du Crest

En 2020 la Loire-Atlantique est au 2e rang français en surfaces et au 9e rang en nombre d’exploitations en agri bio. En 2020, la part des surfaces certifiées bio atteignait 20 % en Loire-AtlantiqueLa production de viande bio a quasiment doublé entre 2014 et 2019. Les ¾ des consommateurs ont acheté des produits bio en 2020. Les 3 principales motivations de consommer bio en Pays de la Loire sont la santé, l’environnement et la disponibilité des produits sur les lieux d’achat. Les 2 premiers sont toujours devant depuis plus de 20 ans ; le local est apparu dans les premiers choix depuis moins de 10 ans.

Le sujet de la conservation des sols est un autre sujet. Les méthodes dominantes actuelles dégradent les sols à la fois en quantité par l’érosion en en qualité.

L’agriculture revient au centre des enjeux écologiques, politiques (autonomie alimentaire), économiques et sociaux de notre société. Mais beaucoup se posent des questions :

    • Quelle place pour l’élevage alors que l’on entend dire qu’il faut manger moins de viande ?
    • L’agriculture bio est-elle rentable pour ceux qui s’y lancent ?
    • L’agriculture bio pourra-t-elle nourrir le monde ?
    • Comment rendre accessibles les produits bio pour tous les consommateurs ?
    • Peut-on la fois avoir une pratique de respect des sols (sans ou peu de labours) et éviter les herbicides ?

Nous commencerons le débat autour de ces questions et élargirons en répondant aux questions des participants.


Economie, Programme TAPSA (Transition vers une agroécologie paysanne au service de la souveraineté alimentaire), par le CCFD-Terre Solidaire

Salle B 02

Dans le contexte d’une crise alimentaire mondiale qui touche particulièrement les pays du Sud, la souveraineté alimentaire doit être paysanne et solidaire.

Le CCFD Terre solidaire appuie le programme TAPSA dans 16 pays. Ce programme a pour objectif de soutenir les acteurs engagés pour une transition vers l’agroécologie paysanne afin de lutter durablement contre la faim, tout en répondant aux enjeux de justice sociale et de protection de l’environnement. Le TAPSA permet de dynamiser les initiatives de 29 organisations partenaires du CCFD-Terre Solidaire au Sahel, dans la région des Grands Lacs, dans les Pays Andins, en Afrique du Nord/Moyen-Orient et au Timor Oriental.


Coopérative funéraire, par Sabine Le Gonidec

Salle B 06

Intervenante : Sabine Le Gonidec, directrice de la coopérative de Nantes

Le rapport à la mort est central dans notre rapport à la vie. Pourtant notre société fait en sorte de cacher la mort.

Le modèle des coopératives funéraires, originaire du Québec (Canada), est né dans les années 40. Dans les années 70 elles étaient 35 au Québec. Dans les années 1990, sous la pression de rachat massif des pompes funèbres familiales québécoises par de grandes multinationales américaines, le mouvement s’organise pour prendre de l’ampleur et se développer. Les coopératives funéraires ont vu le jour sous l’impulsion de mouvements citoyens. En effet, à cette époque les familles devaient s’endetter pour organiser des funérailles dignes. En créant des entreprises de pompes funèbres qui leur appartiennent, les citoyens maîtrisaient ainsi les prix & la qualité des services funéraires, pour ne plus vivre d’exploitation du chagrin et du deuil.

La Coopérative Funéraire de Nantes propose ses services à ses membres et à toutes celles et ceux qui souhaitent placer l’économie aux services des personnes et non l’inverse. Elle intervient dans une démarche d’information et d’accompagnement des familles, à toutes les étapes de l’organisation des obsèques.


Le rapport des jeunes à l’animal, Apprentis d’Auteuil

Salle B 07

Plus particulièrement le cheval (l’équithérapie)

Intervenants : Lycée Agricole Daniel Brottier des Apprentis d’Auteuil de Bouaye
4 à 6 jeunes en formation élevage équin, et Marc Barbotin (animateur en pastorale)

Après le passage d’une vidéo, d’interviews de jeunes et d’enseignants sur la relation du jeune au cheval. Les jeunes témoigneront : comment le cheval leur permet de reprendre confiance en eux, qui les aides à grandir, un cheval confident, compagnon de route. Le respect que le cheval impose et la responsabilité qu’il demande pour son bien-être. Le cheval qui ne triche pas. Un véritable effet miroir, il ressent et renvoie les émotions.
Le cheval permet de prendre conscience de la beauté de la création et du devoir que l’on a la respecter et la protéger.


Politique, le rôle des élus locaux face à l’urgence climatique, par Bertrand Pinel, Mireille Loirat, Samuel Aubin

Salle A 06 – de 16h30 à 18h

Intervenants : Bertrand Pinel, 2ème adjoint en charge de la Transition Ecologique à la mairie d’Oudon ; Mireille Loirat, Adjointe à la transition écologique, aux mobilités et à la démocratie locale à Ancenis-Saint-Géréon, Samuel Aubin, directeur du Collège des transitions sociétales

Bertrand Pinel est adjoint, engagé dans les actions environnementales de sa commune, Mireille Loirat est adjointe  à la mairie d’Ancenis-Saint-Géréon, élue en 2020 avec un collectif et un programme engagés pour une ville en transition. Samuel Aubin intervient depuis de nombreuses années auprès des collectivités locales des Pays de la Loire sur le sujet de la transition écologique.

Après une présentation par chacun de son expérience, le débat pourra s’engager sur quelques questions comme celle du temps (peut-on prendre du temps pour décider alors que l’urgence est déjà là ?), de l’espace (pourquoi agir sur notre territoire si les autres ne font rien ; quel est l’impact de décisions sur notre seule commune ?), du rôle spécifique des élus dans ces processus et de la participation citoyenne.


L’écologie intégrale dans la vie quotidienne : alimentation, logement, transport… vue par le Secours catholique et le Diaconat protestant, par Caroline Saint Bonnet, Hervé Bonamy, Luce Gaume

Chapelle, de 16h30 à 18h

Intervenants : Secours catholique, Diaconat protestant.

Le Secours catholique et le Diaconat protestant sont connus pour leurs actions de solidarité avec les plus pauvres. Ces actions contribuent directement à la conversion écologique pour certaines comme la réutilisation d’objets ou la récupération d’aliments invendus, et pour d’autres se doivent désormais d’intégrer les enjeux écologiques. Alimentation avec la priorité à des produits locaux et parfois le ré apprentissage de l’usage de produits non transformés, régulation du chauffage pour ceux qui peuvent se chauffer, choix des moyens et modes de transport.

La culture des personnes accueillies est parfois éloignée des enjeux écologiques, la priorité étant de survivre. Peut-on néanmoins en parler ? Pourraient-elles devenir des ambassadeurs, ou des vecteurs, de cette conversion ? Le pape François noua appelle à écouter tant la clameur de la Terre que la clameur des pauvres. Et si la clameur des pauvres pouvait converger avec la clameur de la Terre ?

Observons nous dans ces actions de solidarité des convergences, ou des oppositions, entre ces deux appels ?


L’écologie intégrale à l’école des personnes fragiles, par Sébastien Payen (Le Carré des Délices), Christian Petiteau (L’Arche), Maison Lazare, Hélène & Patrick Rougevin-Bâville (Village St Joseph)

Salle E 01

Sébastien Payen, dirigeant du Carré des Délices, traiteur évènementiel.
Il souhaite faire de l’accueil de la fragilité dans l’entreprise, un véritable levier de management, en invitant chacun à l’écoute de ses propres faiblesses, à l’entraide et à la bienveillance.

Christian Petiteau, directeur – responsable de communauté de l’Arche du Sénevé.
40 personnes en situation de handicap mental sont accueillies dans 5 foyers de vie et un atelier occupationnel. A l’Arche les personnes handicapées partagent leur vie avec des accompagnants qui connaissent la valeur inestimable de toute personne humaine.

Hélène & Patrick Rougevin-Bâville, responsables du Sycomore.
Ce foyer chrétien, l’une des 8 maisons du Village Saint Joseph, accueille une dizaine de personnes avec des situations de fragilité très diverses : addiction, exclusion, parcours de vie chaotique, troubles psychiques,… L’objectif est , dans un cadre familial, de permettre aux plus blessés de faire de leur fragilité un don pour l’autre, à travers la prière, le travail (maraîchage et artisanat) et la vie fraternelle.

Clotilde & Eric Pialoux, responsables de la Maison Lazare à Nantes.
Lazare propose des colocations solidaires entre sans-abri et jeunes actifs. Des colocations où chacun se sent accepté tel qu’il est et où des projets d’avenir peuvent refleurir.

Alors que la société continue à prôner la force et la performance, certains proclament la richesse qu’apporte la fragilité, dans les relations, dans la vie quotidienne et même dans l’entreprise. C’est ce que nous proposent de découvrir nos intervenants à travers leurs témoignages et échanges.

« Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » 2 Corinthiens 12,10


Enseignement catholique et écologie intégrale, par Christine Motteau, responsable pédagogique, DDEC 44.

Salle B 09 – 16h30

L’éducation au développement durable est partie intégrante des programmes scolaires. L’Enseignement catholique de Nantes a fait le choix, dans ses orientations éducatives diocésaines, d’être un lieu de formation intégrale de la personne humaine. Depuis la rentrée 2021 de nombreux établissements catholiques de Loire-Atlantique, soutenus par l’encyclique Laudato SI’, se lancent dans une démarche d’écologie intégrale.

Témoignages : Chef d’établissement, Enseignant, Parent d’élèves, Animatrice en Pastorale Scolaire.


Quelle place de l’écologie dans la liturgie ? par le Père Philippe Girard et Vincent Cuny

Salle B 09 – 16h30

Intervenant : Père Philippe Girard et Vincent Cuny – Paroisse St Pierre de l’Océan à St Nazaire

Lors de la démarche d’écodiagnostic proposée par le label Église verte, les paroisses sont invitées à se poser plusieurs questions sur les liens entre la sauvegarde de la maison commune, les célébrations et la catéchèse.
Au sein de notre paroisse de St Pierre de l’Océan, notre groupe de paroissiens, accompagné successivement par les Pères Leroy puis Girard, a été interpellé par trois questions posées au préalable :

  • Les cantiques durant la messe évoquent-ils la création ?
  • Le respect de la création est-il un sujet de prière au sein de notre communauté ?
  • Le respect de la création est-il évoqué lors des prédications ?

Nous avons alors rapidement constaté qu’il était extrêmement réducteur d’aborder la question de l’écologie dans la liturgie à partir de ces trois questions. Il faut élargir notre regard.

Pour aller plus loin, nous tenterons de mettre en lumière les liens pré-existants entre la Liturgie et l’écologie intégrale, à travers le livre des Bénédictions, l’Eucharistie et le Baptême.
Nous montrerons combien les activités humaines et les objets de dévotion sont pris en compte dans le livre des Bénédictions. Puis nous nous centrerons sur l’eucharistie et regarderons combien tout l’homme est impliqué dans la liturgie en regardant plus précisément la Présentation Générale du Missel Romain (PGRM).
Enfin nous regarderons comment le baptême fait de nous des créatures nouvelles ancrées en Dieu dans toute sa création.


Communication bienveillante (Maison Claire et François et CMR)

Salle B 09 – 16h30

Par la Maison Claire et François et des membres du CMR (Chrétiens en Monde Rural)

La Communication NonViolente est une méthode de communication selon laquelle ce sont « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ». Les caractéristiques principales sont la relecture, l’empathie, l’authenticité et la responsabilité. L’expression « non violente » est une référence à Gandhi.

Le Centre pour la Communication Non-Violente parle également d’une « communication consciente » dont les caractéristiques principales sont l’empathie, l’authenticité et la responsabilité.

C’est un chemin de paix intérieur, de paix entre les hommes et la paix avec la nature. Autant de points convergents avec l’écologie intégrale.


Le Jeûne, enjeu spirituel, par Jean-Christophe Normand (diacre)

Salle D 02 – de 16h30 à 18h

Intervenant : Jean-Christophe Normand, Diacre permanent, animateur de retraites.

Il y a dans le jeûne un enjeu authentique de conversion sur le plan spirituel. Face à un enjeu de changement, le jeûne donne des ressources pour faire face à un passage. Pour aider, un accompagnement individuel est conseillé.

Tout d’abord, il faut affronter la crainte du manque. Et c’est très encourageant de se rendre compte qu’on peut y arriver. Cela donne finalement une confiance personnelle très forte : mon corps a des ressources pour vivre des périodes de disette !

A travers le jeûne, nous percevons aussi les dysfonctionnements de notre alimentation. Il y a des personnes qui font des excès : cela permet de trouver une mise à distance, de retrouver une forme d’hygiène de vie, de bien-être.

Le système digestif au repos dégage des ressources supplémentaires. On a moins besoin de dormir. La qualité de concentration est différente. Le niveau d’acuité intellectuelle est renforcé. L’énergie du corps passe à la tête…

Enfin, on ne jeûne pas que pour soi. Le jeûne ouvre aux autres et à la vie caritative. Nous vivons ainsi pleinement les charismes associés à la vie du Christ. En plus de la joie d’un bien-être physique, nous ressentons la joie d’être en communion avec nos frères et nos sœurs.


Le respect de la Création dans la liturgie dominicale, par Philippe Girard (prêtre) et Vincent Cuny ( groupe EV de la paroisse St Pierre de l’Océan)

Salle B 09 – 16h30

Animé par : Père Philippe Girard et Vincent Cuny – Paroisse St Pierre de l’Océan à St Nazaire.

Lors de la démarche d’écodiagnostic proposée par le label Église verte, les paroisses sont invitées à se poser plusieurs questions sur les liens entre la sauvegarde de la maison commune, les célébrations et la catéchèse.

Nous tenterons de mettre en lumière les liens pré-existants entre la Liturgie et l’écologie intégrale, à travers le livre des Bénédictions, l’Eucharistie et le Baptême.
Nous montrerons combien les activités humaines et les objets de dévotion sont pris en compte dans le livre des Bénédictions. Puis nous nous centrerons sur l’eucharistie et regarderons combien tout l’homme est impliqué dans la liturgie en regardant plus précisément la Présentation Générale du Missel Romain.
Enfin nous regarderons comment le baptême fait de nous des créatures nouvelles ancrées en Dieu dans toute sa création.


Vigilance, les dangers de la 5G et du monde qu’elle annonce, par Bernard Neau

Salle B 08 – de 16h30 à 18h

Intervenants : Bernard Neau, représentant le collectif anti 5G de Nantes

L’écologie ce sont de multiples initiatives, mais aussi des collectifs qui luttent pour éviter les dangers de notre mode de développement. La 5G est une évolution forte dans les communications électroniques, destinées prioritairement aux activités industrielles et aux transports (voiture autonome) mais dont la généralisation à tout le territoire a été décidée par le gouvernement. Cette technique pose des questions sanitaires par les ondes émises, énergétiques par la consommation prévisible, sécuritaires avec la multiplication des installations… Quels sont les dangers réels, peut-on s’y opposer, comment ?


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