Visite pastorale au monde de la santé

Du 18 au 22 mai Mgr Percerou effectuait une visite pastorale au monde de la santé. Une réalité multiple et bien présente en Loire-Atlantique que le Service diocésain de la Pastorale de la Santé s’est efforcé de lui faire découvrir par de nombreuses visites et rencontres, soirées d’échanges avec les soignants et étudiants, etc.

La visite a débuté par la marche spirituelle vers la chapelle Notre-Dame de Bon Garant à Sautron organisée par un groupe de soignants. Ensuite après une messe à la chapelle de l’Immaculée, l’évêque a découvert, la maison des aidants, puis le CHU son équipe d’aumônerie, des soignants et des personnes hospitalisées. Il a rencontré les pompiers de la caserne de Vertou, s’est rendu à l’Etablissement Public médico-social de Mindin, à Saint-Brévin-les-Pins. Il a passé une soirée au Clos Toreau avec des habitants en démarche active pour accueillir un centre de soin. Le mercredi 21 mai, il avait rendez-vous avec la direction mais aussi des résidents et bénévoles de l’hôpital Sèvre et Loire, à Vertou avant de se rendre à l’Agence régionale de santé, et de passer la soirée avec Des soignants. La journée diocésaine de la Pastorale de la santé, avec près de 300 bénévoles et membres actifs du Service Évangélique des malades, de la Pastorale des personnes en situation de handicap et des aumôneries en établissements de santé donnait le clap de fin de ces quelques jours d’une véritable plongée au cœur du monde de la santé.

« J’ai rencontré des personnes qui vivait leur engagement avec beaucoup de joie, un travail en équipe quasi général qui permet de croiser les regards et de vivre l’entraide quotidienne et un investissement total ! Et en même temps, j’ai entendu beaucoup d’inquiétudes sur les conditions d’exercice de leurs métiers, de leurs missions dans une société de plus en plus violente, avec beaucoup de protocoles à respecter, de dossier à remplir, qui réduisent le temps consacré à la relation, peu de perspectives et de moyens… » Un monde de la santé qui s’interroge aussi sur la dimension éthique et le discernement nécessaire pour prendre en compte la totalité de l’être. Un enjeu qui nécessite une formation plus importante, ce que l’évêque a bien relevé.