Le dimanche 5 janvier 2025, le départ de la caravane de la Paix a été donné à Machecoul après la messe de 10h30. L’équipage d’une vingtaine de personnes a pris la route le lundi de la gare de Clisson à 8h du matin, direction Bayonne. Mais quelle est cette « Caravane de la Paix » qui va accomplir plus de 6000 km pour écouter des témoins de conflits, qui ont pu être dépassés par le dialogue.
C’est une initiative originale que l’on doit au père Camile Joseph Gomis, prêtre originaire du diocèse de Ziguinchor au Sénégal, dans la région de la Casamance. Il est actuellement en Pays de Retz, après avoir été au service de la paroisse Sainte-Marie-du-Val-de-Sèvre, mais rentrera prochainement dans son pays afin de poursuivre la mission déjà engagée par le biais de l’association
« Génération non violente » qu’il a créée pour permettre aux jeunes de son diocèse de sortir d’une situation de violence qui perdure plus d’un quart de siècle après que la région a subi des conflits entre indépendantistes locaux et forces gouvernementales.
Ce projet de caravane lui tient à cœur depuis de nombreuses années. Marqué par le contexte de guérilla qui mine son pays depuis des décennies, il a établi la médiation non-violente comme un pilier de son apostolat, particulièrement auprès des jeunes de son diocèse.
Depuis la France où il rend service, il a imaginé un convoi en voiture d’environ trois semaines qui vient donc de partir vers le Sénégal, en passant par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie à la rencontre d’hommes et de femmes, pour partager avec eux deux messages capitaux : l’urgence de la fraternité humaine, et celle de la non-violence en ce monde.
« Génération non violente » qu’il a créée pour permettre aux jeunes de son diocèse de sortir d’une situation de violence qui perdure plus d’un quart de siècle après que la région a subi des conflits entre indépendantistes locaux et forces gouvernementales.
Ce projet de caravane lui tient à cœur depuis de nombreuses années. Marqué par le contexte de guérilla qui mine son pays depuis des décennies, il a établi la médiation non-violente comme un pilier de son apostolat, particulièrement auprès des jeunes de son diocèse.
Depuis la France où il rend service, il a imaginé un convoi en voiture d’environ trois semaines qui vient donc de partir vers le Sénégal, en passant par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie à la rencontre d’hommes et de femmes, pour partager avec eux deux messages capitaux : l’urgence de la fraternité humaine, et celle de la non-violence en ce monde.
Le père Gomis et une vingtaine de personnes (paroissiens et amis dont deux jeunes qui viennent d’achever des études de cinéma pourront rendre compte de l’aventure) se sont donc lancés à la rencontre de frères et sœurs en humanité. Le père Gomis décrit les rencontres prévues : « Au Pays Basque, à Bayonne d’abord, nous allons nous imprégner de la plongée dans la violence des élans indépendantistes puis du courageux processus de renonciation à celle-ci, et du choix de la non-violence à des fins politiques. C’est dans cette même optique que nous écouterons les indépendantistes catalans nous partager leur histoire. Ainsi ce que nous aurons reçu de nos frères et sœurs basques et catalans, nous pourrons le partager avec nos frères et sœurs africains, non comme une leçon qu’on leur donnerait, mais comme un témoignage relié à une expérience vécue et un positionnement positif face à la violence.
Ensuite, en Espagne, pour encourager la fraternité humaine, nous irons à la rencontre de ceux qui reçoivent ou voient arriver leurs frères “ étrangers ” dans leur milieu de vie, pour entendre leurs sentiments et leurs émotions. Nous irons également à la rencontre de ceux qui arrivent. De telles rencontres nous paraissent importantes pour un meilleur dialogue. Nous le ferons avec des organisations locales qui accueillent les arrivants. Celles-ci représentent en effet des relais qui permettent une rencontre douce des uns et des autres. Il faudra également penser au partage de ces témoignages avec ceux qui n’ont pas encore quitté leur pays, afin que leur choix soit plus libre et mieux éclairé par ce recueil de sentiments et d’émotions.
Dans cette perspective, nous prévoyons de visiter des bénévoles qui accueillent des migrants, tant en Espagne qu’au Maroc. Enfin, nous souhaitons que cette Caravane mette bien en valeur le rôle de l’éducation des générations futures dans la recherche d’un ordre de paix et de fraternité, dans l’esprit du “Pacte éducatif Global ” voulue par le pape François. Si, comme on le dit à l’UNESCO, les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. L’éducation se trouve donc en première ligne pour développer ce projet. Nous irons à la rencontre des jeunes et des éducateurs qui mettent l’éducation à la paix, à la solidarité, à la fraternité au cœur de l’acte éducatif, et engagerons avec eux un échange à partir de l’expérience qui est celle de l’ONG “ Génération Non Violente ” et de ses propositions.»
Ensuite, en Espagne, pour encourager la fraternité humaine, nous irons à la rencontre de ceux qui reçoivent ou voient arriver leurs frères “ étrangers ” dans leur milieu de vie, pour entendre leurs sentiments et leurs émotions. Nous irons également à la rencontre de ceux qui arrivent. De telles rencontres nous paraissent importantes pour un meilleur dialogue. Nous le ferons avec des organisations locales qui accueillent les arrivants. Celles-ci représentent en effet des relais qui permettent une rencontre douce des uns et des autres. Il faudra également penser au partage de ces témoignages avec ceux qui n’ont pas encore quitté leur pays, afin que leur choix soit plus libre et mieux éclairé par ce recueil de sentiments et d’émotions.
Dans cette perspective, nous prévoyons de visiter des bénévoles qui accueillent des migrants, tant en Espagne qu’au Maroc. Enfin, nous souhaitons que cette Caravane mette bien en valeur le rôle de l’éducation des générations futures dans la recherche d’un ordre de paix et de fraternité, dans l’esprit du “Pacte éducatif Global ” voulue par le pape François. Si, comme on le dit à l’UNESCO, les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. L’éducation se trouve donc en première ligne pour développer ce projet. Nous irons à la rencontre des jeunes et des éducateurs qui mettent l’éducation à la paix, à la solidarité, à la fraternité au cœur de l’acte éducatif, et engagerons avec eux un échange à partir de l’expérience qui est celle de l’ONG “ Génération Non Violente ” et de ses propositions.»
Le 24 janvier marquera l’arrivée de cette caravane et, d’ici là, nous espérons vous partager l’avancée de l’équipage.
Contact : Abbé Camille Joseph Gomis
contact@generationnonviolente.org
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